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mercredi 18 juillet 2012

PASHMINA OU SHATUSH, ETOLES ET SHAWLS

PAS A PAS SUR LE PASHMINA
C'est l'article à la mode dans le monde entier, l'étole dont on rêve, que l'on offre, que l'on s'offre, mais aussi celle que l'on trouve à tous les prix. Le consommateur doit il se fier à l'étiquette, au discours du commerçant, à son instinct ? La plus grande confusion règne dans ce domaine. Alors voici quelques précisions qui, je l'espère, vous permettront de démêler cet embrouillamini dans lequel nous plongent les fabricants.

LE GRAND ECART
Entre 5 et 200 euros, comment s'y reconnaître ? Cette disparité des prix est due principalement à la matière du fil utilisé :  cachemire, laine mérinos, mérinos et soie ou viscose, ou encore de mélanges qui ressemblent plus à une potion magique qu'à un désir sincère de proposer un article de qualité.

PAS DE LABEL POUR UN SIMPLE MOT
Pashmina, n'est ni une marque déposée, ni un label, ni un gage de qualité. A l'origine, Pashm vient du persan qui signifie laine, de mouton ou de chèvres mais en provenance ou non de la capra hircus laniger. Pashmina est devenu un mot sans valeur, tellement galvaudé qu'il en a perdu son âme. De Paris à Venise, d'Istambul à Copenhague, on trouve les mêmes marchandises sur les étals des marchés, dans les rayons des grands magasins.
La semaine dernière, dans le grand bazar d'Istambul. Un stand inouï rempli de milliers de pashminas. Des étoles en coton, en soie et mérinos, en viscose , de toutes les couleurs, brodées, tissées, Au choix, à 10 euros et en prime une jolie  boite cadeau, le mot pashmina imprimé sur les deux faces, pour rassurer le client si besoin en était. Des stands comme celui-ci il en existe des centaines dans ce bazar.
Ici, dans le grand bazar d'Istambul, des milliers d'étoles à moins de 10 euros attendent les chalands. La boite ferait presque penser à un produit de qualité. Malheureusement, l'emballage ne fait pas tout.

LES  CONSEQUENCES DE LA BANALISATION
Les grandes marques de la mode proposent des pashminas avec moulte précisions sur la provenance et la qualité, des conseils pour l'entretien. Les unes sont vendues emballées dans du papier de soie, les autres dans un  simple sachet en cellophane, et parfois ce sont des vendeurs ambulants qui vous les proposent sur les plages ou les lieux fréquentés par les touristes pour un prix qui ne mérite pas de marchandage, mais sans emballage.
Démocratiser un produit c'est louable, mais  le transformer au point de ne plus le reconnaître c'est simplement dommage.

UNE ETOLE SANS ETOILE
Le mot pashmina désigne une étole rectangulaire, sans broderie, terminée par des franges dont les extrémités sont nouées à la main et proposée dans une gamme impressionnante de coloris.  
Aucune matière n'est associée à ce nom. Il peut être en viscose, en laine mérinos et soie et évetuellement en cachemire. Les dimensions 0,70m  sur  2m  sont généralement les mêmes quelque soit la matière.


n'oubliez pas les franges nouée à la main, c'est tout le charme et c'est authentique

 Le prix fera la différence, mais sachez que, où que vous soyez sur notre belle planête, un article en cachemire sera cher. Attention tout de même, parce-que vous pourrez trouver des articles très chers, sans cachemire.

Comment acheter sans être abusé ? C'est particulièrement difficile. Le toucher, la vue, la chaleur, la souplesse, la légèreté, le filing, l'habitude. Ce sont des mots, mais même l'expérience peut s'avérer insuffisante dans certains cas.
Peur de vous tromper, peur de l'arnaque? Pour 5 euros, vous ne risquez rien, pour beaucoup plus, faites confiance à votre instinct et au vendeur ou n'achetez pas. L'essentiel à 10 ou 200 euros c'est de porter cette étole avec plaisir, enfin cela devrait être la principale motivation. Si vous êtes satisfaite de votre achat, alors psychologiquement, même si elle n'est pas aussi chaude que ce que vous auriez imaginé, vous serez à l'abri des frimas, c'est certain. 

LE SUMMUN DU LUXE : LE SHATUSH MAIS PAS TOUCHE !
Pourquoi cette interdiction ? Parce que les braconniers ont chassé ces animaux avec excès et ils ont  grandement participé à l'extinction de cette race. En effet, contrairement aux chèvres domestiquées, les capra hircus laniger, l'antilope du Tibet est un animal sauvage qui vit sur le toit du monde entre 4 et 5000 m et, pour récupérer ce précieux duvet beige rosé, il faut la tuer. Seul le duvet du cou et du poitrail est utilisé car, pour obtenir le label cachemire, le diamètre de la fibre se situe entre 12 et 19 microns.  Le reste de la toison est constitué de fibres plus grossières.
Aujourd'hui, l'antilope du Tibet est une espèce protégée qui figure sur la liste des espèces en danger de la Word Conservation Union.

L'animal, dont la toison est aussi  recherchée que l'or, est le pantops hodgsoni, communément appelé chirou ou chiru.
Le nom de shatush est donné aux châles tissés avec le duvet de cette antilope. Le mot Sha tush signifie en perse laine de roi.

Bien que la vente de shatush soit absolument interdite depuis1979, les produits de contrebande se trouvent dans le commerce difficilement, mais en cherchant un peu c'est possible.
Aux Indes, dans certaines boutiques d'état, si vous demandez un shatush, on vous répondra d'abord gentiment et poliment que c'est impossible et même interdit. Mais si vous insistez un peu, voir beaucoup le vendeur sortira d'un tiroir peu accessible un paquet enveloppé dans des pages de journaux locaux. Il dépliera avec précaution ces feuilles imprimées, puis extirpera comme par magie de cet emballage sommaire, une petite merveille, je  précise une seule, parce que le jour où je me suis rendue dans cette boutique de Jodpur, il n'y avait qu'un seul shawl, mais quel shawl ! Une merveille, il ne pesait rien, mais une douce chaleur parcouru ma main. Inouï ! incroyable ! Qui à tenu pareille somptuosité une fois ne peut l'oublier. Rien de comparable n'existe, d'abord cette couleur naturelle entre le blanc cassé tirant légèrement sur le rose et puis cette finesse translucide et pourtant protectrice. Il ne s'agit que d'un simple rectangle, uni, sans motif tissé ou brodé mais cela est largement suffisant. Un rêve inassouvi car le prix était exhorbitant : plus de 1500 dollars il y a 15 ans. Et puis c'était juste pour le plaisir de voir, de sentir, de toucher , de savoir à quoi ressemble ce que le monde entier décrit comme le roi des tissus. Je suis venue, j'ai vu. Et voilà ! Maintenant je peux témoigner, mais malheureusement je ne peux pas partager, c'est impossible, cette expérience est certainement celle qui, dans mes recherches textiles, fut la plus forte. La seule fibre naturelle qui pourrait rivaliser de finesse et de douceur serait fournit par la vigogne, qui vit dans les hautes montagnes de la cordilière des Andes. Mais si j'ai vu ces animaux sur les bords du lac Titi Caca  à la frontière entre le Pérou et la Bolivie, je n'ai pas eu l'occasion de toucher un tissu en vigogne. Je pense que dans un avenir proche, on trouvera de nouveau des articles en vigogne.  Cet animal comme le chirou était en voie d'extinction, mais à force de protection, le commerce de cette laine a été assainit, des élevages  autorisés se sont développés permettant un commerce équitable et évitant les produits de contrebande.
 CHIROU

De tout temps, cette fibre fut dotée de tous les superlatifs : plus fine, plus douce, plus légère, plus blanche, plus pure, plus rare, plus chère que toutes les autres. Il n'est plus question ici, d'étole, mais nous sommes entrés dans l'univers incroyablement luxueux  et rare du shawl, plus large et plus long que l'étole. En Perse, le Shatush, reine des fibres et fibre des rois,  était réservé à la confection de shawls destinés au Sha comme le caviar blanc à la table du Tsar en Russie.

DES MOTS A GEOMETRIE VARIABLE
Commercialement parlant, le pashmina désignait en Perse (Iran) un tissu de laine, mais en Indes, ce même mot désignait un châle en provenance du Kashmir tissé avec la laine provenant du duvet  (pashm) des chèvres capra hircus laniger. Le shatush,  littéralement  en perse laine des rois, utilisé pour le tissage des shawls du kashmir est appelé Kani en Inde.

SHAWL DU KASHMIR  EN CACHEMIRE
Le luxe suprême fut jadis le shatoosh. C'est ce type dechâle à qui l'on a donné le nom de ring shawl car, étant donné sa finesse, on pouvait aisement la faire passer à travers l'anneau d'une bague. Vous verrez dans ce post, plusieurs manières d'écrire châle, il n'y a pas de faute de frappe. Le mot shal en perse désignait une qualité de tissu d'une finesse incomparable, obtenu avec le duvet du chirou, comme le pashm était à l'origine un tissu de laine fine. Le terme fut transformé par les anglais occupants les Indes en shawl puis les français déformèrent à leur tour qui donna châle.
Ce sont des pièces extraordinaires, que l'on trouve  aujourd'hui chez les antiquaires ou dans les musées. Ces shawls du XVIIIe ou XIXe siècle  sont rares, précieux et leurs prix est excessivement élevé. En Inde au XVIIe et XVIIIe siècle c'était  une parure de prestige essentiellement masculine. Les choses s'inversèrent lorsque les occidentaux les adoptèrent. La  clientèle  fut alors féminine.

Les premiers  châles  datant du XVe siècleétaient tissés à la manière d'une tapisserie, le motif étant intégré au cours du tissage, c'est pourquoi on parle de  tapisserie sur sergé.
Les femmes récoltaient le duvet,  triaient les fibres pour ne conserver que les plus fines, les plus longues, les plus claires. Ensuite  l'amas de laine  était filé à la main pour obtenir un fils solide et d'une finesse extrême que même les machines les plus perfectionnées ne peuvent pas obtenir.
Ce sont les hommes qui tissaient, sur des métiers horizontaux sommaires. La technique employée à  était appellée espolinage, du nom des petites navettes "espolins" sur lesquelles étaient enroulés les fils des divers couleurs  destinés à la création des motifs.

Il y a une similitude entre la technique de la tapisserie sur sergé et la technique de la dentelle flamande réalisée avec les navettes.
Cette technique était utilisée pour les bordures, le reste de la surface étant unie. Selon les époques, le décor pouvait envahir toute ou partie du châle.
Ce travail si minutieux, si difficile, si long et ce résultat presque magique était réalisé dans des conditions difficiles.



Obtenir de telles merveilles avec du matériel rudimentaire, dans le froid et le manque de lumière semble   incroyable, et pourtant c'est une réalité.
 La fabrication d'un shawl demandait souvent plus d'une année. Les artisans kashmiriens excellaient dans ce domaine, et certains étaient soudoyés voir enlevés par des gouvernements étrangers afin de profiter de leur savoir faire. L'espionnage industriel en quelque sorte, la manière forte en plus.
Au fil du temps, le kashmir perdit pour des raisons politiques et  économiques, le monopole de la fabrication de ces shawls au bénéfice des Indiens.  Ils reprirent le flambeau en continuant la tradition et tissaient des châles appelés Kanis.
Cependant, afin d'accroître la production, d'accélérer l'exécution,  et de réduire le coût,  les châles furent brodés à l'aiguille,  au point de tige, soit uniquement sur les bordures, soit sur la totalité de la surface. Le travail est exécuté à la main avec une aiguille et du fil de laine ou de soie. L'ensemble était légèrement alourdi par les broderies puisque le motif est ajouté au support, mais son exécution était simplifiée et le rendement commercialement plus intéressant. Les indiens se sont spécialisés dans cet artisanat, ces châles brodés sont commercialisés sous le nom de Sozni.
Les motifs très caractéristiques que l'on désigne en europe avec le mot cachemire sont des palmettes qui selon les uns représentent le cours du Gange ou les larmes de Bouddha, le terme exact étant   buta, fleur en hindi transformé en boteh par les anglais.

Le shawl avait, à l'origine, de multiples fonctions : turban, ceinture, étole, couverture. Si, au début, ce sont les populations locales qui utilisaient ces laines aux propriétés thermiques exceptionnelles il devint rapidement un objet de luxe, de convoitise, d'échanges. L'industrie se développa sur les lieux proches de la production de la matière première puis les artisans, pour des raisons économiques et/ou politiques, se dispersèrent dans les pays voisins, apportant leur savoir faire à d'autres peuples. Le rayonnement de ce produit toucha les Indes, l'Egypte et bien d'autres contrées. Les hauts dignitaires et leurs compagnes réclamaient tous un shawl ; Shatush, kani de Sozni ou shawl du Kashmir  ces merveilles nous émerveillent encore.
Les européens, anglais et français découvrirent ce travail et imaginèrent avec justesse tout le potentiel de ce produit. C'est ainsi que l'industrie châlière débuta en Ecosse dans la ville de Paisley et en France à Louviers. L'invention de Jacquard fut providentielle, ces machines permirent de tisser en quantité des châles, des étoles et autres visites en reprenant des motifs traditionnels indiens ou en proposant des nouveautés, la mode étant aux dessins de plus en plus complexes, envahissants toute la surface des châles. La laine de cachemire fut vite oubliée, et les industries châlière européennes remplacèrent ce duvet par la laine de moutons mérinos, fine mais grossière par rapport à la fibre originale provenant du duvet du chirou. Peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse, ce dicton semble avoir été crée pour ces châles.
NAPOLEON, JOSEPHINE ET LE SHAWL DU KASHMIR EN CACHEMIRE
De retour de la campagne d'Egypte, Napoléon Bonaparte rapporta à son épouse une de ces merveilles, dûment marchandée au Khédive du Caire. L'Impératrice tomba en amour pour ce présent. Mais nombreux furent les soldats qui rapportèrent à leur bien aimée ce type de souvenirs. Ce fut une véritable passion entre ces étoffes colorées, chaudes, douces, légères et les françaises. L'attrait de la nouveauté    en plus de la légèreté, de l'exploit technique et sa sensualité en firent un article prisé par  les aristocrates de l'Empire. La mode était lancée.
Devenue Impératrice, puis ex-impératrice, Joséphine aima toujours passionnément ces articles, au point de les collectionner.
Les légendes sont nombreuses à ce sujet et, bien que l'on ne prête qu'aux riches,  la vérité se trouve quelque part. On dit qu'elle possédait entre 50 et 500 pièces. Une autre légende dit qu'elle sortit un soir dans les jardins de la Malmaison pour une promenade en compagnie du Tsar Alexandre 1er. Elle n'avait sur ses épaules qu'un châle jeté sur une robe légère et malheureusement il ne lui suffit pas, elle prit froid et mourut quelques jours plus tard d'un refroidissement. Une autre hypothèse circule dans les milieux bien informés : Joséphine aurait été victime d'un empoisonnement. Il faut se rendre à l'évidence : prendre froid en région parisienne, même simplement enveloppée d'un châle en cachemire, Pashmina ou Shatush, semble impensable pour qui a goûté à la douce chaleur procurée par un châle du Kashmir. Alors ? Mystère !
La mode parisienne à cette époque était au style empire, c'est  peu dire que les robes dévoilait le corps des femmes, et qu'un châle était le bienvenu non seulement pour couvrir cette quasi nudité mais pour réchauffer les belles.
Les peintres firent de nombreux portraits de femmes avec un shawl. Parfois il semble que le shawl est prétexte au portrait.
La demande fut importante non seulement en France mais aussi dans les autres pays européens. La mode de ces châles colorés, brodés, tissés ou imprimés avec des motifs nouveaux donna naissance à une nouvelle industrie en France et en Ecosse : l'industrie châliere.
Les industriels incités, encouragés et aidés par leurs gouvernements respectifs vont développer la fabrication de châles cachemire made in Europe. Quelques exemples qui ont compté : le Baron Ternaux  implante une unité de production de châles cachemire bientôt appelés chales ternaux à Louviers, mais le grand succès fut anglais. A Paisley, on tissait des châles qui inondèrent bientôt le marché occidental. Leur renommée fut telle que Paisley devint synonyme de châle cachemire. Au début, il fallut faire venir du Kashmir le duvet des chèvres capra Hircus puis, pour réduire le prix de revient et le prix de vente, les  occidentaux utilisèrent la laine des moutons mérinos. Cherchant par tous les moyens à maitriser le marché, la concurrence fut drastique et les motifs, qui n'étaient déjà plus tissés à la facon des tapisseries  mais brodés à l'aiguille, furent grâce l'invention de Jacquard, obtenus par tissage mécanique.
Rien de commun donc entre le shawl du Kachemir et le châle ternaux, mais les dickats de la mode, quelles que soient les époques, font passer les différences par pertes et profits.

LA MODE SE DEMODE, C'EST INÉLUCTABLE
Et c'est ainsi que ce termine la belle aventure des châles du Kashmir, débutée au XVe siècle dans une région perdue, dans la brume et la neige. Désirables, désirées, après avoir recouvert les plus belles épaules du monde,  elles ont été les reines des corbeilles de mariage, puis comme un monarque déchu, elles ont  protégés les pianos et les sofas. Enfin, c'est dans une malle remisée au grenier que la plupart d'entre elles ont terminé leur vie au début du XXe siècle. Mais ce conte a une autre fin. Comme la belle au bois dormant attendait qu'un prince vienne la réveiller, ce sont des curieux, amateurs ou professionnels qui ont redécouvert ces trésors endormis. Depuis quelques décennies, ces merveilles se vendent à prix d'or, et ce qui reste est conservé avec précautions dans les plus grands musées et dans les collections prestigieuses. Témoins d'un passé glorieux, témoins d'une époque, témoins d'un savoir faire unique, témoins de la dextérité de l'homme, la qualité de son travail avant l'apparition de la machine, ces étoffes d'un autre temps nous relient à notre passé commun.
J'espère qu'à notre tour nous pourrons transmettre à nos enfants et petits enfants d'aussi beaux souvenirs.



2 commentaires:

  1. Merci pour cet article, j'y ai appris plein de bonne choses et de conseils.
    C'est bien de lire un article ou on y apprend plein de choses.
    Par contre vous savez ou il est possible d'en acheter en france?

    Merci

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    1. Bonjour,
      Merci beaucoup pour cet article très clair et très bien documenté. Amatrice de pashminas pour les avoir découverts en Inde c'est très intéressant d'en découvrir l'histoire. Et c'est effectivement difficile de s'y retrouver entre les vrais et les faux...
      Pour répondre à la question précédemment posée ce n'est pas très facile d'en trouver en France : A Paris Le Bon Marché en propose quelques pièces et sinon cette boutique spécialisée dans le haut de gamme : Le Cachemirien rue de Tournon (6ème). Sur internet il faut se méfier, la plupart des soi-disant pashminas sont faits en Chine ou au Népal, ce ne sont pas des vrais. Seuls quelques très rares sites en proposent des vrais comme Princesse Moghole :
      http://www.princessemoghole.com/content/8-vrai-pashmina-veritable-cachemire
      Le seul problème avec ces écharpes c'est que quand on commence à en porter on ne peut plus s'en passer...

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