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vendredi 31 juillet 2015

DE GILLES TISSUS UNE HISTOIRE, UN PASSE, UN PRESENT ET UN FUTUR PROCHE

Comme vous le savez peut être déjà, ou si vous ne le savez pas encore, vous n'allez pas tarder à le savoir, la boutique De Gilles Tissus fermera définitivement fin Octobre.
Après plus de trente années qui ont été magnifiques, généreuses, heureuses, formidables je prends ma retraite. 
Ces moments passés au milieu des tissus étonnants, curieux, rares, exceptionnels m'ont également permis de faire des rencontres extraordinaires et de découvrir l'univers textile de l'intérieur. 
Professionnels ou particuliers, amateurs ou collectionneurs, tous ont en commun le goût des belles choses et un esprit curieux. 
C'est avec quelques regrets que je quitte ce métier mais je ne pars pas "les mains vides". J'ai un  challenge à  relever, un projet qui me tient à cœur, puisque depuis une vingtaine d'années je travaille avec passion à la "fabrication" d'une encyclopédie textile pratiquement terminée aujourd'hui et qui ne demande qu'à être publiée. Un ouvrage avec, en prime, des échantillons d'étoffes. C'est donc une nouvelle et intéressante page qui va s'ouvrir à moi dès Novembre. 

J'aimerais également partager avec vous mes connaissances textiles peut être en donnant des cours, peut être en proposant mes "repas dégustation textiles" aux amateurs d'expériences culinaires textiles.... Je pars avec dans mes bagages ne nombreux projets comme vous pouvez le constater.

Le magasin sera fermé momentanément au mois d'Août, pour cause de congés annuels, mais
pour tous ceux qui n'ont pas pu venir nous rendre visite ou qui ne nous connaissent pas encore, sachez que le magasin sera ouvert à  partir du 1er Septembre jusqu'à fin Octobre.

Vous aurez la possibilité de me laisser un petit mot "souvenir" sur le livre d'Or qui est à votre disposition à la boutique. Mais il est également possible de le faire sur ce blog.
En attendant je vous souhaite un bel été plein de projets textiles.

jeudi 25 juin 2015

WATERLOO 2015 suite

Une super production à faire pâlir Hollywood
Une reconstitution minutieuse au niveau des costumes jusqu'au climat ... En effet la pluie s'est invitée, le ciel bas et gris, une humidité ambiante, un terrain lourd...une similitude frappante avec le 2O juin 1815
Le Champ de Bataille in live















La parade fut un ravissement pour les curieux. Sous les  yeux des 60 000 spectateurs  les 6 000 participants défilèrent dans les uniformes des différents régiments  anglais, écossais,  prussiens, français...





















Un résultat professionnel
Je dois reconnaître que j'ai été bluffée par les costumes. Le travail effectué par des hommes et des femmes passionnés  est extraordinaire.  Sur le terrain 6 000 reconstitueurs des cantinières aux généraux, tous vêtus avec moulte détails.

Boutons, passementerie, draperie tous y est.







Des mots et des maux!
Le mot de Cambronne et la phrase du général Michel "la garde  meurt et ne se rend pas" Souvenirs de Waterloo 1815.

Et au loin, très loin la silhouette du vainqueur de la communication


Voilà c'est ici que prend fin ce petit reportage. A bientôt pour de nouvelles aventures

mardi 23 juin 2015

Waterloo 2015 , ni morne ni plaine!

GRANDIOSE
Walerloo, 2015 quelle aventure ! J'y étais!




Waterloo morne plaine? Non ni morne, ni plaine, en ce 20 juin 2015!  Promis demain vous aurez plus de détails sur cette grandiose reconstitution.



mardi 16 juin 2015

N°3 LA MODE : DEUX OU TROIS CHOSES QUE JE SAIS D'ELLE

Je termine cette série sur trois icônes de la mode, peut être pas en beauté mais certainement en confort car voici venir à grands pas les UGG Australia, une sorte de moufle pour les pieds. 

UN DROLE DE NOM

Le confort et les doigts de pieds en éventail c'est possible avec les UGG Australia

Les  UGGS, bottes de sept lieues version XXI eme siècle














L'origine de Ugg est controversée, plusieurs hypothèses circulent. Je vous livre les plus plausibles.

De ugly qui, en anglais, signifie laid, moche. C'est l'image que renvoyait la forme des premières bottes en peau de mouton retournée. Larges, rondes, plates, quasi informes, l'élégance n'était pas le but recherché, le confort, en revanche, était au rendez vous.
De hug que l'on peut traduire par câlin. Il est vrai que le contact du pied avec l'intérieur de la botte est une caresse pour la peau.
De Ugh Boots marque déposée en 1971 par Shane Stedman  pour ses bottes en peau de mouton.

POUR EN FINIR AVEC LA LEGENDE 

Ce phénomène de mode, car on peut vraiment parler de phénomène, est né en Australie ou en Nouvelle Zélande, les avis divergent à ce sujet. Mais contrairement à la légende, ce n'est pas le surfer Brian Smith qui eut l'idée de fabriquer une botte en peau de mouton pour réchauffer ses pieds après avoir passé des heures dans l'océan, mais un fabricant de surfs : Shane Stedman.  
Shane Stedman, toujours passionné de surf et toujours droit dans ses bottes



JAMAIS SANS MES UGGS Australia®
Stars en UGGS
Si  ces bottes sont  des icônes interplanétaires dans les années 2000, c'est peut être parce qu'elles sont les chouchous des stars hollywoodiennes. Elles les portent en ville, à la plage, en été ou en hiver  pour faire leurs courses au supermarché ou pour assister à la cérémonie des "Oscars". Les UGG Australia® ne flattent pas la silhouette mais le confort prime. A l'aise dans des boots !
Ugg
  En jupe ou en pantalon, en hiver ou en été c'est la uggmania
MODE ET DECALAGE LA UGGMANIA
Difficile de comprendre la mutation des Ugg. A l'origine, elles furent portées occasionnellement. En toute logique, c'est un article de plage. Elles n'ont pas d'autre fonction que de réconforter les pieds des surfers. On continue à marcher sur la tête. Mais il est des exemples qui choquent moins et qui pourtant sont tout aussi décalés. Les tennis ne sortent-elles pas des terrains en terre battue pour arpenter l'asphalte de nos rues ? Le blue jean des chercheurs d'or n'est-il pas un modèle parmi d'autres présenté dans les défilés Haute Couture ?
La mode est pleine de contradictions mais c'est son charme : on l'accepte ou on y renonce.

TRADITION, TRADITIONS...
Il ne s'agit ni d'une invention ni d'une création ni d'une nouveauté. Cet article chaussant résulte de la transformation d'un produit authentique aux racines ancestrales. Un objet de la vie courante qui se hisse à ce niveau de succès, ce n'est pas banal. La tradition, un mot désuet pour certains, une idée en devenir pour d'autres. A la base, il y a  une sorte de chausson en peau de mouton retournée que portait les agriculteurs, les tondeurs de moutons, les bergers durant les périodes froides.  Les populations rurales avaient l'habitude de se protéger les pieds en les enveloppant dans des peaux de mouton, un bandage plus près de la chaussette russe que de la chaussure. La matière première était bon marché et à portée de mains. Au fur et à mesure la bottine pris forme, la fabrication était artisanale. Chacun pouvait fabriquer ses chaussons d'une manière sommaire en utilisant le plus souvent des chutes de peaux. Il suffisait de trois morceaux, fourrure à l'intérieur, de les assembler à grands points et de deux liens pour maintenir l'ensemble sur les mollets. Ni contrefort, ni talon, ni véritable semelle. Ces "habits de pieds" étaient portés à l'intérieur des habitations. Longtemps, ces articles furent considérés comme désuets, démodés, rustiques.



Les  pantoufles pouvaient bien ressembler à cela.
Si rusticité et simplicité étaient des caractéristiques des chaussons en peau, elles ne s'appliquent pas aux modèles du XXI eme siècle.
   
A minuit, la pantoufle se transforme en  bottines très chic : paillettes et tralala

LES PIEDS DANS UN THERMOS (récipient isotherme) 

Les qualités spécifiques de la laine de moutons firent le succès de ces chaussons. Bien qu'ils fussent portés en hiver pour tenir les pieds au chaud, ils étaient également utilisés en été pour garder les pieds au frais. Cette qualité fut utilisé par les aviateurs australiens enrôlés dans la RAF durant la première guerre mondiale. Leurs pieds étaient protégés d'un froid intense en altitude,  l'habitacle des avions n'était pas encore pressurisé. Des bottes ordinaires en cuir épais doublés de fourrures étaient parfaites lorsque l'avion volait à haute altitude, mais trop chaudes lorsqu'il volait plus bas. La peau de mouton étant isotherme, elle s'adapte à toutes les situations. En fait, ces articles n'étaient pas encore des UGG mais des "Fugs boots" qui faisaient partie du paquetage des aviateurs de divers pays.

DE L'OMBRE A LA LUMIERE 

Dans les années 70, les plages australiennes comme celles de Byron Bay étaient envahies par de surfers venus du monde entier pour défier des vagues démesurées.
Celui qui, le premier, eut l'idée de changer la destination des traditionnelles pantoufles en peau de mouton  fut, dit-on, Shane Stedman, fabricant de planches de surf.

UNE IDEE TOUTE SIMPLE

Des bottines utilisées pour déambuler sur le sable brûlant ou pour se réchauffer les pieds après avoir passé des heures sur une planche dans les eaux froides de l'océan. Alors que les clients de Shane Stedman, surfeurs assidus, se plaignaient d'avoir les pieds gelés en hiver ou brulés lorsqu'ils attendaient la bonne vague sur le sable en été. En puisant dans ses souvenirs il trouva le remède  : des pantoufles en peau de mouton que l'on enfile dès que l'on rentre à la maison. Le résultat ? Un produit  hybride mi pantoufle mi botte.  La forme simple, bout arrondi, ouverture suffisamment large qui permet d'enfiler les bottes comme des chaussettes  rapidement, sans fermeture à glissière ni lacet.  Afin de parfaire la transformation, il ajouta une semelle plus rigide.
Une semelle en E.V.A   
En passant de la maison à la plage, la sheepskin boot eut un succès commercial relatif très  localisé.  Shane Stedman n'eut pas la volonté de développer commercialement son idée. Il fabrique artisanalement ces bottes dans son arrière boutique et pour sa clientèle. La renommée de ces articles ne dépasse pas les limites régionales. Stedman dépose sa marque Ugh pour l'Australie et la Nouvelle Zélande. 
L'idée n'étant pas protégée, pas plus que le mot Ugh diminutif de ugly, le champ est libre et la concurrence est forte. En changeant une lettre ou la forme des lettres, des bottes en peau de mouton retournée furent fabriquées par de nombreuses entreprises en Australie dont certaines revendiquent la paternité du modèle . Très vite, la botte devint inséparable des planches de surf. Quelque soit la marque, à quelques détails près, le modèle est toujours le même. 

LA PLAGE, LE SOLEIL ET LES BOOTS

Les plages australiennes sont fréquentées par de nombreux surfers venus de l'étranger. Ils trouvent souvent le matériel sur place et, parmi les articles proposés, il y a la botte en peau de mouton. En quittant l'Australie, ils emportent dans leurs bagages ces curieuses chaussures. Et voilà comment on les retrouve sur les côtes californiennes. Objet de curiosité, objet de convoitise mais les seuls points de ventes se trouvent à des milliers de kilomètres et internet n'est pas encore opérationnel. Il faut attendre l'homme providentiel qui aura l'audace de sortir la pantoufle de sa torpeur et de la faire connaître dans le monde entier.

ET LA CHRYSALIDE DEVIENT PAPILLON

En 1978, un autre australien passionné de surf, Brian Smith, également diplômé d'une école de commerce, part en Californie, the place to be, là où les nouveautés naissent, là où la créativité est en ébullition. Il pense rester quelques mois aux USA le temps de découvrir l'article innovant qu'il pourra importer en Australie. Ses recherches sont vaines lorsqu'il tombe sur une annonce dans une revue destinée aux surfers. Ces quelques lignes déterminèrent la suite de sa carrière. Un fabricant de sheepskin boots australien recherche une personne susceptible de distribuer ses articles aux USA. Il n'importerait pas ; il exporterait.
De retour en Australie, il acheta une dizaines de paires de bottes et partit les vendre en Californie. La cible ? Les surfers américains, les amateurs de sports nautiques et les jeunes, toujours à l'affut de produits nouveaux. Smith mise également sur le décalage, attrait supplémentaire pour les ados trop contents de montrer leur opposition à l'ordre établi.

UN SUCCES POPULAIRE
L'audacieux australien réussit son pari. Il écoule rapidement son stock. La suite est une réussite qui fait rêver. Smith et un associé, pour parvenir à trouver des fonds, rallient à leur projet les amis, la famille.  Une somme suffisante est récoltée pour créer leur société "la compagnie de chaussures "UGG Australia" aux États-Unis. Le produit est adoubé par une population hétéroclite de la côte Est à la côte Ouest, sportifs californiens, stars hollywoodiennes, personnalités new-yorkaises.
  
En 1995, Smith  cède son entreprise à une société américaine de chaussures Deckers Outdoor Corp pour la somme de 15 millions de dollars ! Riche idée qu'il eut d'exporter les pantoufles.  
Entre les produits australiens et américains Stedman ne voit pas comment il peut sortir gagnant de cette aventure. Aussi lorsqu'en 1996 Deckers Outdoor Inc lui propose d'acheter les droits sur la marque australienne de UGH pour 10 000 livres australiennes et trois paires de bottes UGG par an et à vie, il n'hésite pas. Dans une entrevue avec une journaliste, il analyse la situation. Pour lui cette somme était importante, elle lui permit de payer la scolarité de ses enfants dans une école privée. C'était inespéré.

TOUT EST BIEN QUI FINIT BIEN! 

En 2002 déjà plus de 30 000 paires furent vendues aux USA... en 2011  22 millions dans le monde
Shane Stedman continu à fabriquer des planches pour les surfers, il vit sa vit, il poursuit son rêve de surfer...




 quant à Brian Smith  il vous donne les clés de la réussite, enfin de sa réussite


  



DECRYTAGE DES UGGS

Les premiers modèles des UGG australia étaient plus confortables qu'esthétiques.  Depuis les modèles se sont multipliés s'adaptant à une clientèle  beaucoup plus variée et l'originalité va de pair avec le confort.   



La forme, arrondie du bout, laisse toute leur liberté aux doigts de pieds, même si la ressemblance avec les pieds d'ours peut paraître incongrue. 

On note l'absence de talon sur les modèles vintage, la semelle extérieure est en  EVA (éthylène acétate de vinyle), plate mais épaisse et antidérapante grâce à sa surface striée. C'est un bon isolant qui facilite la marche sur des sols irréguliers, humides, glacés ou très chaud.
La tige est large et sans fermeture à glissière, sans lacets, le modèle de botte classique s'enfile comme une chaussette, rapidement et sans effort...

Si l'on remonte dans l'histoire de la chaussure, les modèles pattes d'ours étaient déjà à la mode à la Renaissance, la mode est, preuve à l'appui, un éternel recommencement

Des Ugg ?  Non détails d'une tapisserie de la Renaissance
On peut puiser plus avant dans l'histoire et envisager que, l'homme préhistorique, qui se couvrait le corps avec des peaux de bêtes, avait imaginer protéger ses pieds en les enroulant dans une fourrure, tout comme les grognards de Napoléon, durant la retraite de Russie, enveloppaient leurs pieds meurtris dans des morceaux d'étoffes : les fameuses chaussettes russes.  

Les finitions, les coutures sont à l'extérieur afin de ne pas irriter la peau puisque les Uggs sont portées pieds nus. La semelle intérieure est en laine de mouton mérinos. Neuve, elle est épaisse mais très vite, elle feutre un peu et s'adapte à votre voute plantaire, ce qui augmente son confort. 


 Au dire de la  direction, bien que les articles soient fabriqués dans différentes régions du globe, la matière première demeure la peau et la fourrure de moutons mérinos d'Australie et de Nouvelle Zélande.


La matière première, la peau de mouton, fourrure à l'intérieur pour plus de douceur et surtout pour une bonne protection thermique. Le peau de mouton est une matière isolante naturelle, mais la rendre imperméable nécessite un traitement.


La thermorégulation améliore le confort des Uggs ; les qualités de la laine sont largement exploités dans les Uggs. La laine est une matière magique. Comme la soie, elle est isotherme. Vos pieds seront à température idéale, celle de votre corps aux environs de 37° qu'il fasse -34 ou + 26°. Géniale la nature non ?

Le fait d'être pieds nus autorise le contact direct avec la semelle en laine qui est un isolant très efficace. De plus, comme la laine absorbe l'humidité, le problème de la transpiration est réglé.

LA LOI DE L 'OFFRE ET DE LA DEMANDE
La gamme des UGG Australia s'élargit avec les années pour répondre à la demande de la clientèle. Aujourd'hui, les modèles se déclinent pour hommes, femmes et enfants.  Toujours plus de couleurs et plus de modèles. Les sandales font partie de l'offre UGG qui ne se cantonne plus aux bottines et aux bottes. 

FIN 



  


 



  



 


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jeudi 11 juin 2015

EVENEMENT CHEZ DE GILLES TISSUS

C'est un évènement chez De Gilles Tissus  ! Pour la première fois il y aura des soldes  à partir du 24 juin sur la mercerie et les tissus.
C'est aussi la dernière fois puisque la boutique fermera définitivement fin Octobre 2015, pour cause de retraite.

dimanche 31 mai 2015

N°2 LA MODE : DEUX OU TROIS CHOSES QUE JE SAIS D'ELLE

La doudoune aux USA 
En 1947, Klaus Obermeyer, un bavarois installé à Aspen dans le Colorado eut l'idée de transformer un simple blouson en une doudoune. Moniteur de ski, il réalisa que ses clients passeraient plus de temps sur les pistes si leurs vêtements étaient plus chauds. Il avait à sa disposition une couette remplie de duvet d'oie, que sa mère très prévoyante avait mis dans ses bagages lorsqu'il quitta l'Europe. Il tailla donc très sommairement un vêtement dans cette couette.  
Le modèle n'avait rien de séduisant,  la silhouette était bouffie, gonflée, un vrai bonhomme Michelin, mais le vêtement tenait chaud.  Klaus fut le premier utilisateur. Bien sûr il pouvait skier avec un pull en laine et une veste en  tweed comme les autres, mais lorsqu'il fallait descendre, le poids devenait un handicap, les mouvements étaient entravés, et le froid traversait les épaisseurs d'étoffes. Avec son prototype il se sentait libéré, léger, et il ne sentait plus le froid.  Un de ses riches élèves offrit à Klaus de lui acheter sa parka pour  350$ une véritable fortune comparé au prix du  forfait journalier des remontées qui était de 4$. La saison d'hiver terminée  il revint en Europe . Il se rendit à Munich où l' un de ses amis  avait une entreprise de linge de lit (oreiller, édredons..) Il lui exposa son projet : fabriquer des parka en duvet. Il avait économisé suffisamment d'argent pour faire fabriquer 75 pièces. Mais son ami demeura intransigeant, il fabriquait des couettes et des oreillers, faire des parkas ce n'était pas son métier. Klaus emmena son ami boire une bière, ce furent des bières. L'opération fut une réussite, le fabricant accepta l'offre de Klaus, à une condition celui ci  lui fournisse les fermetures à glissières et le bord côte pour les bas de manches. Le résultat était plus élégant que prévu, le vêtement n'avait plus rien du bibendum.



De retour à Aspen  ses 75 doudounes  se vendirent comme des "petits pains" Adopté par de nombreux skieurs de la région,  Obermeyer se voit dans l'obligation d'accélérer la fabrication . Il crée Obermeyer Sports. Dès lors les parkas seront fabriquées industriellement sur le sol américain. C'est ainsi que naquit la légende de la doudoune made in USA. La société  Obermeyer Sports existe toujours,  son fondateur   96 ans  voit avec bonheur prospérer son entreprise . C'est une belle histoire  
  


La doudoune en France
La légende voudrait que ce fut évidement un français qui en eut l'idée. 
La société Moncler, installée depuis 1952 à Monestier de Clermont (d'où le nom Moncler) non loin de Grenoble fabriquait du matériel de camping mais aussi des tentes et des sacs de couchages rembourrés de duvet d'oie. Les ouvriers qui travaillaient dans les ateliers avaient des vestes matelassées rembourrées de duvet d'oie qu'ils portaient sur leur combinaisons de travail lorsqu'il faisait très froid. La société Moncler équipait plusieurs champions de ski et fournissait le matériel nécessaire aux grands exploits sportifs dans les régions froides du globes (ascension des plus hauts sommets, expéditions en Alaska...).

                                 
Lionel Terray, client de la société, remarque les vêtements des ouvriers et imagine une gamme plus large d'articles de protection (gants, combinaison, vestes, pantalons). Sous l'impulsion de Lionel Terray, Moncler décline une collection Moncler pour Lionel Terray® composée d'articles matelassés utilisant évidement le duvet d'oie. La marque, qui équipe les alpinistes, profite commercialement de leurs succès. Des équipes habillées par Moncler  réussissent l'ascension du  K2  8611m,  puis celle du mont Makaru 8481 m situés dans le massif de l'Himalaya.

La doudoune française Moncler, née en 1954, était désormais une sorte de "trésor national" qui avait peut être contribué au succès de ces expéditions. 
1968 et les jeux Olympiques de Grenoble est une aubaine pour la marque qui habille l'équipe de France. Encore un sportif Jean Claude Killy  champion olympique portera haut et fort l'image de Moncler. Mais la route est chaotique pour la société qui n'a pas su saisir l'air du temps de la mode 
 Il y eu cependant encore quelques  succès  commerciaux comme par exemple en 1972 ; la doudoune change de look, elle mincit, elle s'allège, elle se colore, elle se féminise, elle se citadine, et si elle est toujours vendue dans les magasins d'articles de sport, on la trouve également dans les magasins de mode. En nylon brillant  le modèle "népal" est un vrai succès.

C'est une renaissance temporaire pour la société, ce sont les italiens qui rachètent Moncler. La mode version italienne accompagnée positionnement différent épaulée par un marketing intélligent et revoilà la doudoune Moncler mais cette fois dans les rayons des boutiques de luxes. 

ELLE PERD SES MANCHES MAIS SE FORGE UNE  FORTE PERSONNALITE
Les paninari bousculent la mode et les montagnards qui furent à l'origine de ce vêtement seraient bien étonnés de voir les citadins arborer fièrement une doudoune même avec une température bien supérieure à zéro. En effet,  , dans les années 80, les paninari, des fashionistas, sont descendus  sur leur Vespa dans les rues de Milan vêtus de confortables "gilets" en nylon matelassé remplis de duvet d'oie inopportuns dans les avenues milanaises. Et pourtant le succès était au rendez vous.
Il suffit parfois de quelques personnes influentes pour donner le signal d'un "must have". Ce fut le cas de ces jeunes gens prêt à tout pour se faire remarquer. En bousculant les habitudes vestimentaires ces mangeurs de "sandwich" sont entrés dans la légende de la doudoune citadine. Des pentes neigeuses aux avenues embouteillées, la doudoune sans manche portée sur un pull est l'uniforme de ces paninari qui déambulent en scooter dans les rues de Milan. 


Aujourd'hui les doudounes Moncler arborent toujours le logo tricolore représentant un coq stylisé, et deux montagnes qui forme le M de Moncler. Si l'image de la marque reste française,  
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la société est passée de l'autre coté des Alpes. Elle fut un temps italienne avant de redevenir en partie française en 2015 lorsqu'un fond d'investissement français entra dans le capital . Alors cocorico oui mais en toute discrétion.

 La doudoune Moncler italienne ou franco italienne est devenue un article de luxe. 


LES CROCS® UN OBJET TRANSGRESSIF
Crocs®(crox) est une  marque déposée. La véritable Crocs possède des atouts cachés, que les copies qui inondent le marché international ne proposent pas. De Crocs elles n'ont  qu'une similitude de  forme, parfois de couleur, mais guère plus. 

Des escrocs pour les crocs il y en a beaucoup trop. Attention aux imitations pour enfants, leurs pieds sont encore fragiles et supportent mal les malfaçons. Les finitions laissent à désirer. 


AU DEBUT FUT LE SPA
En 1995 Marie Claude Billy et Andrew Reddyhoff ingénieurs chimistes de formation sont à l'origine de la création d'une matière baptisée Croslite.
Ils ont déposé le brevet d'une technologie baptisée  XL EXTRALIGHT® qui permet de fabriquer des produits par injection de mousse polyoléfine expansée. C'est une matière plastique différentes à bien des égards de ce qui existait sur le marché à cette époque. C'est la création d'un matériau révolutionnaire le Croslite®. Le couple fonde une société la Foam Créations
Le but était de fabriquer des accessoires de spa comme les coussins, des matelas, puis il y eu une diversification vers le nautisme avec la fabrication de   dossiers de kayaks plus souples plus résistants plus confortables que ceux proposés sur le marché. 
Dans les années 2000  Marie Claude et Andrew Reddyhoff sur les conseils d' amis imaginent des sandales  pour la plage et le nautisme à partir de leur matériau fétiche.  Les premiers essais furent  découpés sommairement dans le Croslite. Les prototypes avaient  des formes simples pouvant s'apparenter à une sorte de sabot. 
La production artisanale est un succès,  et devant la demande la fabrication passe à la vitesse supérieure c'est à dire industrielle. Ce produit est  fabriqué et commercialisé dans la région de Quebec uniquement, donc avec un marché somme toute réduit. Ingénieurs chimistes les créateurs de Foam créations ne sont pas des commerciaux émérites, mais il se forcent à rencontrer de potentiel client pour couvrir un territoire plus large. C'est ainsi qu'en 2003 il à l'occasion d'une foire commerciale dans le Colorado, où Reddyhoff expose ses sandales, trois américains Lydon Hanson, Scott Seamans et Georges Boedecker  remarquent les articles en Croslite®. Ils achètent tout le stock. Dans un second temps après avoir testé le produit auprès de leur clientèle et devant le succès des ventes, ils décident d'acheter la compagnie. En 2004 le brevet est racheté par les américains et  Foam Créations devient Crocs Inc.


Le modèle "hype" est baptisé cayman. Le logo est un crocodile… Voici l'origine du nom Crocs.

Après quelques modifications apportées au modèle d'origine, notamment la bride arrière qui maintient le soulier, un investissement dans la communication et une belle campagne marketing, le mythe Crocs était né. Aujourd'hui l'entreprise  CROCS INC est une valeur sûre cotée en bourse.





QU'EST QUE LE CROSLITE® Les véritables Crocs sont en croslite®, une résine qui permet de fabriquer des produits légers et épais, résistants.  Toutes les chaussures de la marque Crocs MC sont fabriquées en Croslite MC une résine à alvéoles fermées, brevet déposé par  Crocs Inc
Le croslite® est un matériau thermo-formable, c'est-à-dire qu'il se déforme sous l'effet de la chaleur. Ainsi avec le temps, votre croc prendra la forme de vos pieds en utilisant la chaleur qu'ils dégagent.
Le confort est assuré car le matériau est également antibactérien. Ce traitement évite le développement des bactéries à l'origine des mauvaises odeurs.

CE QUI FAIT LA DIFFERENCE ENTRE LES CROCS® ET LES CROCS
Le prix bien entendu mais également les performances. Ces sabots furent conçus  pour faire du bateau, marcher sur le pont sans glisser, sans laisser de traces sur le bois humide grâce à la semelle alvéolée. De plus l'épaisseur de la semelle permet de marcher longtemps sur des surfaces irrégulières puisqu'elle absorbe les chocs, un pas de plus vers le confort.  La surface de la chaussure n'est pas trouée fortuitement, ces petits trous ont une utilité : l'eau et l'air peuvent circuler librement dans  ces chaussures portées pieds nus. L'ex président G. Bush commet ici une erreur impardonnable : crocs® et chaussettes sont incompatibles



juste navrant!




 Les Crocs® sabots de luxe devenus emblèmatiques d'une époque. Leur succès  est assurément transgénérationnel et quasi mondial.
s
Une ministre  sur le perron de l'Elysée en Crocs®. Provocation irrévérencieuse mais elles sont si confortable! 



A SUIVRE










N°1 LA MODE : DEUX OU TROIS CHOSES QUE JE SAIS D'ELLE

UN, DEUX, TROIS...
La doudoune, un cocon protecteur ; les crocs®, des sabots magiques dont le confort est, paraît-il, fabuleux ; les UGG® pour les pieds frileux : trois articles qui reflètent un certain art de vivre ou de survivre au XXIème siècle.

HIER L'HOMME A MARCHE SUR LA LUNE ,  AUJOURD'HUI IL MARCHE SUR LA TÊTE !
Depuis des siècles, le non-sens règne en maître dans l'univers vestimentaire. Aujourd'hui comme hier, les lanceurs de mode frisent souvent le ridicule, mais pas autant que ceux qui relèvent ces défis et qui, volontairement, s'accoutrent de la sorte. Jadis taxés d'excentriques, ils étaient avant-gardistes ou réactionnaires, aujourd'hui on ne les remarque plus. Des incongruités manifestes bousculent les codes vestimentaires. L'expression populaire triviale "cul par dessus chemise" est assez juste pour qualifier le manque de discernement des aficionados de la mode. Le bon sens est soumis à bien des tortures.  Il suffit de jeter un coup d'œil autour de vous pour avoir la réponse.

MODE ET SAISON : LA RUPTURE
Une constatation m'est apparue un matin où j'étais installée à une terrasse de café sur les champs Elysées. Impossible de deviner la saison en regardant simplement les gens dans la rue. Les silhouettes sont parfois très couvertes tantôt pas suffisamment, le bermuda côtoie le pantalon, la chemisette, la doudoune, les crocs®, les UGG®.  
Il semblerait que l'homme soit insensible au climat, ou plutôt que la mode soit en rupture totale avec les saisons.

JAMAIS SANS MON SAC (à dos, en bandoulière ou à main).
Les variations climatiques sont si nombreuses qu'on peut sortir le matin en robe bain de soleil et avoir besoin à midi de s'acheter un gros pull pour ne pas geler sur place. Sinon, il y a ce que jadis on nommait le baise-en-ville. Il contient le nécessaire pour survivre en milieu urbain une journée si ce n'est une nuit à savoir : produits de beauté, boisson, vêtements, chaussures…

 SOUS LES PAVES LA PLAGE OU SON SOUVENIR ?
Certes les vacances peuvent se prolonger simplement avec le style vestimentaire, mais faut-il à tout prix  emporter le souvenir du sable chaud en glissant ses pieds dans ses crocs pour parcourir les rue asphaltées de nos villes ? Est-il raisonnable de transporter sa doudoune au fond de son sac  en toute saison, simplement au cas où, Porter des bottines en peau de mouton et un short est-il  esthétiquement compatible?

LA DOUDOUNE
En doudoune quatre saisons, avec ou sans manches, avec ou sans capuches  il n'en demeure pas moins que ce vêtement fut à l'origine une idée de montagnards ...
LES CROCS®
En crocs ® sur l'asphalte alors qu'elles furent crées pour circuler sur les bateaux de plaisance
LES UGG®
Les UGG originellement fabriquées pour réchauffer les pieds des surfers australiens 
 "Il n'y a plus de saison ma bonne dame depuis qu'ils ont envoyé des spoutniks dans l'espace !"
Cette idée à fait flores dans les années 60, mais aujourd'hui, s'il n'y a plus de saison dans la mode, c'est justement à cause de la mode.


 LES SECRETS DE TROIS PIECES A SUCCES

Aussi curieux que cela puisse paraître, ces réussites commerciales ne furent pas programmées, elles tiennent souvent du hasard, parfois de rencontres fortuites, de  la confrontation d'un groupe d'individus à des conditions économiques périlleuses,  quelque fois l'idée vient de l'implication d'ingénieux bricoleurs. Pour mener ces projets  à bien,  on note la présence de  fortes personnalités souvent étrangères au monde de la mode.
Ce qui est certain c'est que des hommes et des femmes se sont lancés dans des aventures, ils  ont osé, parfois par obligations parfois volontairement, et  sont sortis vainqueur. Pour ces trois produits devenus des  icônes combien sont restés dans l'ombre à l'état de projet, combien de prototypes oubliés , combien de brevets  jamais  exploités, combien de désillusion, de deception, sans doute plus que de réussites?
Ces trois articles indispensables au vestiaire de toute personne désireuse de suivre les tendances du moment sont des succès commerciaux mondiaux, et pourtant, qui connait leur véritable histoire ? Après avoir lu ce post vous pourrez dire : "Moi je sais".

LA DOUDOUNE : UN VETEMENT FONCTIONNEL MAIS PAS SEULEMENT
Un produit phare universel, un must have des années 2000. Incontournable des collections automne/hiver, bien que présent dans les collections printemps/été. Et pourtant au départ ce vêtement court, matelassé, chaud et léger fut imaginé par des montagnards.
Il me semble qu'en 2015, la doudoune est devenue un produit de première nécessité au même titre que le portable ou la tablette. Ce sont des articles nomades, ils nous accompagnent partout, comme le doudou de notre enfance.
La doudoune nous sécurise, nous protège, nous infantilise ; c'est un contact virtuel avec le vrai monde. 
La doudoune se roule en boule au fond du sac à main ou de voyage, d'ailleurs ne sont-elles pas vendues bien pliées dans un petit pochon en nylon. 


Le croquis est une invitation à l'art de l'origami, mais pour les non initiés quelle épreuve ! Pour ma part, je constate que, généralement, ma doudoune encore humide se retrouve en boule et rarement pliée comme il faudrait dans cette enveloppe. Manque de temps, de savoir faire ou de patience.
Sa présence nous assure une protection en cas de coup de vent ou d'averse imprévue.

JAMAIS SANS MA DOUDOUNE : UN PHENOMENE DE SOCIETE
 La doudoune en voyage c'est-à-dire en dehors de chez soi, c'est un "au cas où". Autrefois, ce "au cas où" était constitué par le minuscule parapluie pliant qui avait toujours sa place au fond de notre sac ou dans une poche "au cas où" il pleuvrait. Mini parapluie, petit blouson. Notre univers devient compact,  les voitures citadines rétrécissent, les cafés se font ristretto, les légumes version mini ont un franc succès, les studios deviennent des studettes... Question d'habitude ! Alors oui, la doudoune est désormais un vêtement quatre saisons. La mode à ses raisons que la raison ne connait pas.


On peut légitimement s'étonner de cette addiction à une doudoune. Les industriels ont trouvé une solution judicieuse. Les heureux possesseurs d'une doudoune en hiver virent d'un mauvais oeil arriver l'été qui les obligent à ranger leur doudoune. Ils sont  dépendants de cet accessoire. Le marketing d'une efficacité redoutable imagine des modèles saisonniers. A prix identique, on vous en donne moins l'été mais qu'importe ! On peut  conserver cette protection douillette quelque soit le climat.
Demandez le menu : l'hivernale dans les tonalités sombres avec la capuche et un grand pourcentage de duvet qui transforme une silhouette sylphide en bibendum plus ou moins rembourrée de duvet naturel ou synthétique avec une forme cintrée, ou pas de forme du tout, mais qui devient le hip pour les citadins branchés.
L'estivale avec ses couleurs nacrées, fruitées, sans manches, sans col, presque sans rembourrage, qui remplace l'étole l'élégance en moins. 
Une version light ; en somme un substitut à la manière du vapoteur pour les fumeurs : on garde l'idée mais vidée de sa substance.
Le client est toujours responsable quoique pas coupable. Responsable d'acheter, responsable de porter. Son addiction est confortée par un marketing très poussé. On ne peut plus se passer du light. On voyage light le poids des valises étant restreint, on mange light pour garder la ligne, on s'habille light parce que c'est plus confortable mais, en contre partie, cet allègement à tout va se paie plus cher.
C'est absurde mais c'est la mode ! On peut relativiser les choses, essayer de comprendre ces mouvements, mais il est parfois des subtilités qui me dépassent.

POUR LA PETITE HISTOIRE
Au début fut l'anorak dont le nom vient de anoré qui signifie vent en inuit. La parka a la même origine. A la différence des doudounes que nous connaissons, anorak ou parka étaient fabriqués avec les produits locaux, c'est-à-dire en peau et en fourrure. Leur poids étaient un handicap mais ces vêtements permettaient aux hommes de survivre dans des régions très inhospitalières.
Les chinois, depuis des siècles, rembourraient leurs vestes, non pas de duvet mais de déchets de soie ou laine, pour vaincre le froid hivernale. 

En Uzbekistan, les artisans perpétuent cette technique : rembourrage avec des déchets de soie, de laine ou de coton entre deux épaisseurs de tissus. Ikat de soie sur l'endroit, toile de coton sur l'envers. Je vous assure qu'avec ce vêtement vous pourrez affronter des températures négatives sans soucis. Des matières naturelles et, en plus, un vêtement qui n'est pas formaté.



Des montagnards sont à l'origine de ce vêtement léger, douillet, gonflant, matelassé que nous nommons doudoune. Son invention est revendiquée par la France, l'Australie et les USA mais tous sont d'accords pour dire que c'est le duvet qui servit de rembourrage lors des premiers essais.

Commençons par l'ordre chronologique
En Australie

  1920 Finch dans une doudoune rudimentaire, mais avec un potentiel thermique exploitable

 Les australiens peuvent revendiquer la primeur de la doudoune version artisanale, puisque c'est un australien George Ingle Finch qui eut l'idée de fabriquer un vêtement similaire à sa couette. Il voulait avoir aussi chaud dehors que dans sa maison. Alors, il entreprit de fabriquer un manteau/couette. Il récupéra le rembourrage de sa couette qu'il glissa dans sa veste en coton entre la doublure et le tissu. Pas vraiment esthétique, mais idéal pour affronter les températures polaires.
En 1922, vêtu de ce manteau hors norme, il fit partie de l'équipe qui  tenta l'escalade du mont Everest. La première tentative échoua à 8000 mètres. Bien que le sommet ne fut pas vaincu par les membres de cette expédition, ils sont entrés dans le livre des records puisqu'il furent les premiers à atteindre cette altitude. Monsieur Finch ne fera pas carrière dans l'industrie textile, mais son nom reste tout de même lié à cette innovation vestimentaire.



A SUIVRE