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lundi 1 septembre 2025

ALEXANDRE SACHE (1902-1981) : TEXTILE DESIGNER



Ce siècle avait deux ans lorsque naquit Alexandre Sache mon grand oncle. Il fut un acteur muet de la grande époque de la Haute Couture. Entre 1930 et 1973, ses foulards et ses tissus imprimés ont été présents dans la plupart des collections de Schiaparelli à Dior, de Givenchy à Balenciaga en passant par Saint Laurent.

Son entourage familial fut sans doute propice au mode d’expression de ce créatif inspiré. Artiste il fut entouré d’artistes : un frère peintre : Gabriel Spat, un autre sculpteur : Numa Patlagean, et aujourd’hui un petit fils, Jean-Jérôme, pianiste.L’art fait décidément partie de cette famille.

Monsieur Sache, comme l’appelaient ses employés et ses clients, fit ses études de chimie à l’école polytechnique de Lausanne, avant d'intégrer l’université de Genève. tout en suivant des cours de dessin. Ceci explique non seulement la diversité de ses activités mais aussi le haut niveau de qualité de son œuvre.

Il puisait son inspiration dans ses souvenirs autant que dans son quotidien. Un rien, une rencontre, un paysage, un griffonnage, une parole qui aurait été sans importance pour quiconque pouvait lui inspirer un sujet de collection.
Ainsi il reproduisait sur les panneaux de twill les fleurs qui poussaient dans son jardin de la vallée de Chevreuse, la végétation luxuriante et le bleu azur de la mer dans la région d’Antibes, ou la vue de la place Vendôme depuis la fenêtre de son bureau.

Alexandre Sache eut de mulltiples occasions d’exercer ses talents. Il fut tour à tour :
- caricaturiste : pour des journaux des années 20 : Bonsoir, le Canard Enchaîné, le Herald Tribune, le Courrier Cinématographique. Il fut notamment l’ami de Louis Delluc.
- illustrateur de nouvelles dans des revues telles que Harper’s Bazar ou Vanity Fair.
- sculpteur : il exécute en 1927 le buste de Charles Lindbergh en 33 heures, course contre la montre, soit le même temps exactement que la durée de la traversée de l’Atlantique par l’aviateur : un exploit partagé.

Il s’intéresse à la mode dès les années 30. Il est considéré comme l’un des pionniers de ce qui allait devenir la création artistique d’imprimés pour la Haute Couture.

Ses imprimés font partie des collections des Maisons Callot, Lucien Lelong, Augusta Bernard, Worth, Redfern, Mainbocher, Patou.

Il rencontre Cristobal Balenciaga avec qui il engagera une longue collaboration, travaille aussi pour Molyneux et Schiaparelli pour qui il dessinera et imprimera le célèbre homard de la robe de la duchesse de Windsor
Le saviez vous ? Il fit pour cela plusieurs propositions à madame Schiaparelli sur des matières différentes ( organza, mousseline de soie! )

En voici un fait partie de ma collection personnelle. Les parties vertes sont les brins de persils qui entourent le motif principal. Protégé par un verre sans reflet, ce
homard orna le mur de mon bureau chez De Gilles Tissus

Après les années sombres de la guerre, la Haute Couture parisienne reprend des couleurs. Les grands couturiers mènent le jeu et Sache travaille avec eux et pour eux : Balenciaga toujours, mais aussi Dior, Saint Laurent, Givenchy, Chanel…

Il papillonne pour Dior, il fleurit les robes de Givenchy, il dessine le fameux homard pour Schiaparelli, il colore les collections de Balenciaga, il crée des imprimés tweed pour Chanel.
Sa réussite réside dans son aptitude à comprendre chacun de ses clients, qu’il s’agisse de Jean Patou de Hubert de Givenchy, ou de Marc Bohan
« C’est à Monsieur Sache que l’on doit cette saison les robes du soir de Dior « griffonnées » de la tête aux pieds. Il avait crayonné quelques traits sur un morceau de papier. Il montra ce projet à Marc Bohan qui trouva cette idée sublime de naturel. Et voilà la naissance d’un imprimé exclusif baptisé Crayonnage. » (in le journal : La Suisse, mars 1974).

Il crée l’atelier Beauclère à Montrouge, dans lequel la couleur ou plutot les couleurs sont les vedettes
puisqu'il ce coloriste émérite créa un service de couleur sur mesure, ce qui fit le bonheur de la duchesse de Windsor qui demanda à la maison Dior un tissu de la même couleur que ses émeraudes!



Puis il ouvre place Vendôme une boutique, Brumaire point de vente de ses carrés de soie imprimés, non loin de la première boutique de Schiaparelli.

Voilà un homme qui officia dans l'ombre des grandes noms de la Haute Couture, il serait temps de lui rendre hommage en pleine lumière 


jeudi 28 août 2025

OUVERTURE A LA VENTE DE MA COLLECTION DE TEXTILES

Aujourd’hui j’entrouvre ouvre ma malle aux trésors 

Je subodore que si vous vous intéressez au contenu de ce blog c’est que vous portez un intérêt certain aux  étoffes et qu'un certain nombre d'entre vous  les collectionne 

Alors pour une fois ce n’est pas l’histoire d’une étoffe que je vous conterai, mais la possibilité   acquérir  un métrage de  Ziberline  jaune d'or une soie fabuleuse qui fut un produit phare  de chez Staron dans les  années 60,




ainsi que des ikats ouzbek



certains en soie, d'autres en soie et coton ou tout coton,

Je me dis qu’il est temps de partager avec un public averti quelques-uns de mes trésors textiles  A l’évidence d’autres  extraordinaires étoffes les unes précieuses  les autres rares sortiront de ma collection si les amateurs sont au rendez vous. 

 

















mercredi 26 mars 2025

LA NEPHILA MADAGASCARIENSIS OU LE FIL D'OR DE MADAGASCAR

 filLa Soie d'Araignée de Madagascar : L'étoffe du futur ou un fil trop fragile ?

Si la soie classique — celle du ver — évoque la douceur et le luxe, sa cousine arachnide, elle, relève presque de la science-fiction. La soie d'araignée de Madagascar est l'une des matières naturelles les plus rares et fascinantes au monde. Alors, fil d'or ou fil d'illusions ?  

Un fil hors du commun

Contrairement à son homologue produit par le ver à soie, la soie d'araignée est l'œuvre de la Néphile dorée (Nephila madagascariensis), une araignée tropicale dont le talent de fileuse ferait rougir les plus grands artisans. Sa soie se distingue par sa couleur naturellement dorée et ses propriétés exceptionnelles : elle est cinq fois plus résistante que l'acier, tout en restant incroyablement légère et extensible. Un textile parfait pour les super-héros, ou presque.



Une histoire de patience (et d'extinction locale)

L'idée d'utiliser la soie d'araignée pour le textile ne date pas d'hier. Un des premiers à s'y essayer fut le prêtre français Jacob Paul Camboué, missionnaire à Madagascar à la fin du XIXe siècle. Fasciné par cette fibre unique, il entreprit un projet titanesque : récolter la soie de dizaines de milliers d'araignées pour confectionner un tissu destiné à être exposé à la grande Exposition universelle de Paris en 1900. Hélas, l'entreprise fut si ambitieuse qu'elle entraîna une quasi-disparition locale de l'espèce, tant le prélèvement des fils était intensif. Un exploit technique, certes, mais un désastre écologique qui fit entrer cette soie dans la légende... et l'oubli.

Une production époustouflante (et épuisante)

Transformer cette soie en tissu relève de l'exploit. Contrairement au ver à soie, que l'on peut élever par milliers, ces araignées sont  solitaires et même... cannibales. Autant dire que la création d'un textile en soie d'araignée demande une patience digne d'un moine tibétain. En 2009, après huit années de labeur et l'extraction minutieuse du fil de plus d'un million d'araignées, Simon Peers et Nicholas Godley, deux passionnés de textiles rares, ont présenté une cape en soie d'araignée d'un jaune resplendissant. Une pièce unique, digne d'un conte de fées... 

Un futur plein de promesses

Malheureusement, cette soie miraculeuse ne sera pas prête de sitôt à remplacer notre bon vieux coton. Sa production artisanale est démesurément coûteuse et fastidieuse. Cependant, elle fascine les scientifiques et inspire des recherches en biomimétisme : des laboratoires tentent désormais de reproduire artificiellement cette fibre magique, notamment pour des applications médicales ou aéronautiques.





Aujourd'hui il faut se  contenter d'admirer les prouesses techniques de quelques passionnés qui armés de patience parviennent à exploiter artisanalement le fil d'or de ces araignées En ce moment une salle est consacrée à  la néphila  au musée du quai Branly  dans l'exposition "au fil de l'or" c

dimanche 2 mars 2025

jeudi 27 février 2025

Le Hanbok : Quand la Mode Coréenne raconte l'Histoire

 


Ce vêtement traditionnel coréen, était un mystere pour moi, avant de     découvrir son presque quotidien dans les lieux touristiques de Seoul .  Cette année lors de mon séjour  en Corée du Sud, j'ai eu l'occasion de      découvrir  l'enthousiasme des jeunes et des moins jeunes pour cette tenue emblématique. Que ce soit dans les rues de Séoul ou au pied des palais historiques, j'ai vu de nombreux Coréens et touristes revêtu de ce costume aux couleurs vives et aux coupes gracieuses.





Ai je dis hanbok? Oui!                                                                   "hanbok"est composé de "han"  qui signifie "coréen", et de "bok" , qui signifie "vêtement". Ainsi, le hanbok est littéralement "le vêtement coréen". Ce terme moderne est utilisé principalement en Corée du Sud, tandis que la Corée du Nord préfère l’appellation "Joseon-ot"  qui suit la même logique en intégrant "Joseon".




Mais que signifie "Joseon" ? Ce terme renvoie à plusieurs périodes historiques. Il désigne d'abord l'ancien royaume de Gojoseonqui aurait existé dès 2333 av. J.-C., selon la légende fondatrice. Plus tard, "Joseon" est aussi le nom donné à la dynastie qui a régné sur la Corée de 1392 à 1897. Aujourd’hui, la Corée du Nord conserve ce terme dans son nom officiel : "République populaire démocratique de Corée" se dit en coréen "Chosŏn Minjujuŭi Inmin Konghwaguk" . L’usage du mot "Joseon" dans "Joseon-ot" reflète donc une volonté idéologique et historique de rattacher le costume traditionnel à l’héritage du pays avant la division.


De la Préhistoire  à l'Histoire  



Les racines du Hanbok  remontent à l'époque des Trois Royaumes (1er siècle av. J.-C. – 7e siècle apr. J.-C.), où les silhouettes amples et les tissus légers permettaient à la fois élégance et liberté de mouvement. Avec l’avènement de la dynastie Joseon (1392-1897), le hanbok s'est codifié, adoptant des lignes plus structurées et des couleurs révélant le statut social : bleu pour la classe moyenne, rouge et or pour l’aristocratie, et noir austère pour les fonctionnaires.



Des  Fils  et filles de la Noblesse  et du monde paysan  aux   fils de soie, de lin, et de coton  

Les yangban (nobles) portaient des hanboks somptueux en soie brodée, tandis que les paysans se contentaient de coton ou de chanvre. Au fil du temps, l’art du tissage et de la teinture a perfectionné ces vêtements, notamment grâce au "saekdong" (bandes multicolores symbolisant la chance) et aux broderies racontant des mythes et légendes.




Hanbok ou Joseon-ot ? Le Costume Traditionnel au Nord

Si le hanbok est encore largement porté en Corée du Sud lors des grandes occasions, il n'a pas disparu en Corée du Nord. Là-bas, il est appelé "Joseon-ot" , un terme qui reflète l'usage du mot "Joseon" plutôt que "Corée" dans l'idéologie du régime. Les Nord-Coréens portent le Joseon-ot pour les événements officiels et les célébrations importantes, bien que les couleurs et les ornements soient généralement plus sobres qu’au Sud.




Le hanbok trouve ses origines dans l'époque des Trois Royaumes de Corée (57 av. J.-C. - 668 apr. J.-C.). Inspiré par les influences chinoises et les traditions locales, il a progressivement évolué pour devenir une tenue propre à la culture coréenne. Sous la dynastie Joseon (1392-1897), le hanbok a pris sa forme actuelle avec une séparation claire entre les tenues masculines et féminines.

Autrefois porté quotidiennement, il est aujourd'hui réservé aux occasions spéciales telles que les mariages, les festivals et les célébrations traditionnelles comme le Chuseok (fête des moissons) et le Seollal (Nouvel An lunaire).






UNE MODE BIEN TISSEE                                                                          Le hanbok se compose principalement de deux pièces :                            Pour les femmes : une jupe ample appelée "chima" et un haut court nommé "jeogori", parfois accompagné d'un "norigae" (pendentif décoratif).      Pour les hommes : un pantalon large appelé "baji" et un "jeogori" plus long, souvent porté avec un gilet "baeja" ou un manteau "durumagi".





Les matériaux traditionnels incluent la soie fine, le lin léger et le coton doux, chacun apportant une texture et une respirabilité différentes. Les artisans d'autrefois utilisaient le "saekdong", un tissu rayé aux couleurs vibrantes cousu minutieusement pour former des manches multicolores, particulièrement prisé pour les vêtements des enfants.

UNE TENUE COUSUE DE SYMBOLES  

Chaque élément du hanbok possède une signification profonde. Les couleurs représentent souvent les cinq éléments de la philosophie orientale (eau, feu, bois, métal et terre). Les motifs brodés, comme les phénix ou les dragons, étaient historiquement réservés à la royauté.



Le hanbok est conçu pour souligner l'harmonie entre la nature et l'humain. Sa silhouette fluide permet une grande liberté de mouvement, reflétant la grâce et l'élégance. Ce qui m'a marquée, c'est l'absence totale de boutons ou de fermetures à glissieres un peu comme le costume des "amish" rencontrés à Philadelphie : tout est fixé avec des rubans et des nouages savants, comme un origami textile.





LE HANBOK NOUVELLE GENERATION

J'ai été frappée par la manière dont le hanbok est intégré à la vie moderne en Corée. Bien que son usage quotidien ait disparu, il connaît une renaissance grâce aux efforts de designers modernes qui le revisitent sous une forme plus pratique et accessible, appelée "hanbok contemporain". On le voit dans des silhouettes plus minimalistes, parfois mixé avec des tissus modernes comme le denim ou des coupes inspirées du streetwear.



Des célébrités et des influenceurs en Corée du Sud et à l'international contribuent à sa popularité, en l'intégrant notamment dans la mode, la musique (K-pop) et les événements culturels. Lors de mon passage à Séoul, j'ai même croisé un jeune homme portant un hanbok version blazer sur un jean déchiré - preuve que la mode est un cycle sans fin !

LE HANBOK EN POLYESTER OU COMMENT ETOUFFER AVEC ELEGANCE 

Si vous avez loué un hanbok à Séoul, vous avez peut-être ressenti une légère déception en réalisant que votre superbe tenue chatoyante était aussi respirante qu'un sac plastique un jour de canicule. Le polyester a envahi le marché de la location, principalement pour sa résistance et son coût modique. Mais soyons honnêtes : il trahit un peu l’élégance du vêtement originel.








LE HANBOK DE JOSEON AU QUARTIER BRANCHÉ DE SEOUL  

Malgré l'invasion du polyester, le hanbok reste un symbole de grâce et de culture. Il est porté lors des grandes occasions comme les mariages, les fêtes traditionnelles (Chuseok, Seollal), et même revisité en mode streetwear par des designers audacieux. De nombreuses célébrités coréennes l'intègrent dans leurs tenues de scène, et certains stylistes osent des coupes modernes qui fusionnent tradition et futurisme




AUTHENTIQUE LE HANBOK?                            

 Difficile d'en dénicher un ,  j'ai tenté les marchés et  les ateliers spécialisés mais j'ai courru après le temps toujours le temps ! impossible de trouver  une tenue traditionnelle  en soie.digne de me présenter aux portes d'un  palais de Joseon...

BONNE PIOCHE?
Avec un peu de patience et un carnet d'adresses au top vous trouverez peut être la piece rare  puisque certains artisans perpétuent la tradition en confectionnant encore des hanboks en soie, coton ou lin. Si vous avez de la chance d'en trouver, félicitations, vous possédez un petit bout d’histoire textile. 







mercredi 26 février 2025

LA MODE POST COVID SUR LE CHEMIN DES SOIES ERI ET PAAT C'EST À DIRE AHIMSA OU NON VIOLENTES

Au-delà d’une simple adaptation cosmétique, la transformation du secteur de la mode post-Covid révèle une remise en cause profonde de ses fondements historiques. Ce virage ne se limite pas à l’adoption de matériaux alternatifs ou à une communication éthique embellie : il interpelle tout un système basé sur la surproduction, l’obsolescence programmée et l’exploitation, qu’elle soit humaine ou animale.

Une crise identitaire et économique

La pandémie a exposé les dysfonctionnements d’un modèle économique qui privilégiait la quantité au détriment de la qualité, et le profit immédiat au détriment de toute responsabilité sociale et environnementale. Dans ce contexte, le passage vers des pratiques « non violentes » – comme l’adoption de la soie Eri, produite sans tuer les vers à soie – n’est pas uniquement une stratégie marketing. C’est le reflet d’une exigence sociétale qui force les entreprises à réévaluer leurs chaînes de production et à reconnaître la fatalité de leurs anciennes méthodes, aujourd’hui jugées incompatibles avec une conscience collective en pleine mutation.

Le paradoxe du greenwashing

Pourtant, ce virage vertueux pose une question fondamentale : jusqu’où peut-on réellement transformer un secteur dont l’essence repose sur l’exploitation et la transformation des ressources, souvent de manière superficielle ? Si la communication et les labels deviennent les garants d’une nouvelle éthique, il reste à savoir si les changements structurels sont réellement à la hauteur des discours. Le risque est grand de voir émerger un phénomène de greenwashing où l’image de l’éthique supplante une véritable refonte des pratiques industrielles. Ce paradoxe souligne l’urgence de repenser en profondeur non seulement les matériaux utilisés, mais aussi les modes de production, de distribution et de consommation.

Une mutation imposée par l’indignation collective

En poussant le raisonnement, il apparaît que ce changement est avant tout une réponse à une pression sociale et médiatique sans précédent. Les consommateurs, désormais mieux informés et de plus en plus vigilants quant à l’impact de leurs achats, ne se contentent plus d’initiatives ponctuelles. Ils exigent une transparence totale et une responsabilité accrue de la part des acteurs de la mode. Ainsi, ce qui était autrefois perçu comme un luxe ou une tendance marginale s’inscrit désormais dans un débat moral et existentiel sur le rapport de l’homme à la nature et aux êtres vivants. La non-violence et le respect de la vie ne sont plus de simples options, mais deviennent des impératifs qui pourraient redéfinir les contours d’un secteur historiquement critiqué pour son exploitation systématique.

Vers une refonte radicale du modèle économique

Ce constat radical met en lumière une mutation de paradigme. Le secteur de la mode se trouve à la croisée des chemins : il doit soit embrasser une transformation intégrale qui repense la production, le design et la consommation, soit risquer de rester prisonnier d’un modèle obsolète et dénoncé. En ce sens, le choix de la soie non violente n’est qu’un symbole parmi d’autres d’un changement profond qui touche aux valeurs mêmes de la société contemporaine. La mode, longtemps complice d’un système de domination et d’exploitation, est aujourd’hui contrainte de réinventer son identité ou de disparaître face à l’indignation collective et aux impératifs écologiques.

En somme, le passage à une mode plus éthique post-Covid n’est pas simplement une tendance passagère, mais l’expression d’une rupture radicale avec un passé marqué par l’exploitation. Ce changement brutal expose les contradictions d’un secteur qui doit désormais concilier rentabilité et responsabilité, sans quoi il risque de se voir définitivement relégué au rang des vestiges d’un modèle qui a fait ses preuves en tant que moteur de dévastation sociale et environnementale.

LE COTON UNE FIBRE TEXTILE "AIMABLE"

 

LE COTON UNE FIBRE DIGNE D'ÊTRE AIMEE                                        Ah, le coton ! Doux, réconfortant, naturel… Comment ne pas succomber à son étreinte délicate ? Il caresse la peau avec une tendresse infinie, nous enveloppant d’un nuage de légèreté et de bien-être. Chaque fibre de coton raconte une histoire, celle du soleil, de la terre et du temps,  


LE COTON UNE HISTOIRE DE DOUCEUR                                                Il est de ces matières qui ne se contentent pas d’habiller le corps, mais qui étreignent l’âme. Le coton en fait partie. Il ne se porte pas simplement : il se vit, il se ressent, il s’aime. Il est cette caresse discrète du matin, cette étreinte tendre du soir, ce souffle de douceur qui nous accompagne à chaque instant. Ainsi le coton est plus qu’une fibre : c’est une émotion, un art de vivre, une poésie du quotidien. 

UNE MATIERE QUI  MURMURE  À L'OREILLE DE LA PEAU                         Il suffit d’effleurer un tissu de coton pour comprendre : cette fibre a une âme. Elle respire avec nous, épouse nos formes, accompagne nos mouvements sans jamais contraindre. Sous les doigts, elle révèle mille visages : la fraîcheur d’une popeline immaculée, la tendresse d’un jersey moelleux, l’authenticité brute d’un denim usé par les ans

Le coton n’est pas qu’une étoffe, c’est un langage sensoriel. Il chuchote à notre peau, lui conte des histoires de légèreté et de confort. Il sait être aérien en été, chaleureux en hiver, toujours fidèle à ce qu’il est : un écrin de bien-être.

UNE FIBRE SENSORIELLE                                                                Caressez un tissu de coton, et laissez-vous envoûter par sa texture. Il a cette magie rare d’être à la fois frais et chaud, aérien et enveloppant. Il respire, il vit avec nous, il s’adapte à notre corps et à nos humeurs. Il est la promesse de nuits paisibles sous des draps doux, le compagnon fidèle des vêtements qui nous accompagnent dans nos plus belles aventures.

UN HERITAGE  SYMBOLIQUE                                                                    Depuis la nuit des temps, le coton traverse les époques, s’invitant dans les civilisations et les cultures. Des voiles délicats portés par les reines d’Orient aux chemises intemporelles des élégants d’aujourd’hui, il s’adapte et se réinvente sans jamais perdre son essence. Il peut être humble et noble, simple et raffiné. Artisanalement  c'est un luxe qui nait  dans l’ombre des métiers à tisser, entre les mains expertes des artisans,  industriellement, il  devient un article du quotiidien qui permet  de répondre à la demande du  plus grand nombre  avec des  articles du quotidien draps, des pulls, des, robes , des  t-shirt, vestes.... Chaque fil de coton porte en lui un bout un souvenir de la fleur d'où il s'échappa!

UNE ODE A DAME NATURE                                                                    Le coton, c’est aussi un retour aux sources, une connexion profonde avec la terre. Il puise sa force du soleil et du vent. Le coton, c’est aussi un cocon de bienveillance. Hypoallergénique, il respecte les peaux les plus sensibles et laisse respirer notre corps. Sa version bio, cultivée sans pesticides, va encore plus loin dans l’art de prendre soin de nous et de la planète. Porter du coton, c’est un peu comme s’envelopper d’une caresse naturelle, un doux murmure de la terre sur notre peau.En version biologique, il devient un acte d’amour pour la planète, un serment de respect envers la nature qui nous offre tant.Le porter, c’est s’envelopper d’une tendresse végétale, un lien invisible mais puissant entre nous et ce que la nature a de plus pur. C’est choisir une fibre qui prend soin de nous autant que nous devons en prendre soin.

LE COTON UNE HISTOIRE SANS FIN                                                        Avez-vous déjà remarqué comme les vêtements en coton sont ceux que l’on garde le plus longtemps ? Un t-shirt doux que l’on refuse d’abandonner, une chemise dont le tissu se patine avec les années, des draps dans lesquels on aime s’enrouler après une longue journée…Le coton vieillit bien, comme les grandes histoires d’amour. Il se froisse, se détend, se transforme, mais reste fidèle à lui-même. Il nous accompagne, jour après jour, saison après saison, comme un murmure de douceur qui ne s’éteint jamais.Le coton est bien plus qu’une matière. Il est une sensation, un refuge, une promesse de confort . Il est cette étreinte invisible qui nous rappelle, à chaque instant, que la vraie beauté se niche dans la simplicité.

Mais si  il y a une fin, puisque c'est ici que le chapitre sur le coton se termine/ Si ce texte vous à convaincu d'acheter des articles en coton alors il aura rempli sa mission.