Deux mois de voyage au bout du monde. Deux mois de découvertes, de rencontres. De l'Australie au Japon en passant par la Nouvelle Zélande, la Nouvelle Calédonie, le Vanuatu, les iles Salomon, les Philippines, Taiwan. J'ai rencontré des hommes et des femmes formidables, des personnes qui vivent en osmose avec une nature parfois docile, parfois vindicative, quelquefois dangereuse, mais toujours puissante, intimidante, surprenante, époustouflante, surtout pour la citadine que je suis. C'est une expérience fabuleuse, une chance pour une curieuse, un bonheur pour qui possède la fibre textile. L'homme est ainsi fait qu'il s'adapte à la nature environnante et qu'il y puise ses moyens de subsistance. J'ai admiré la manière dont les habitants d'îles perdues dans l'océan pacifique utilisent ce que la nature peut leur offrir pour protéger leur corps des caprices de la météo.
C'est avec une récolte fructueuse que je reviens, la tête pleine de souvenirs et l'appareil photo bien rempli.
Ces découvertes textiles, je veux les partager avec vous qui me suivez sur les cinq continents. Je connaissais beaucoup de choses, mais je dois avouer que j'étais loin d'imaginer découvrir autant de secrets de fabrication, de techniques de tissage aussi sophistiquées. J'ai rencontré des artisans dont le savoir faire est un trésor national largement protégé. Tradition et transmission sont les clés de la survie de bien des civilisations.
Le costume traditionnel est un signe identitaire qui, face à la mondialisation qui touche toutes les populations, demeure un rempart. Le jean et les baskets ont conquis le monde. Tandis que certains ne résistent pas à la tentation, d'autres perpétuent en parallèle un mode de vie traditionnel. Ils conservent ainsi leur identité culturelle et c'est une image que je veux garder de ce périple qui m'a emmené loin, très loin. Le vacarme des voitures et les embouteillages de Paris furent un temps effacés au profit du bruit assourdissant d'un volcan qui crache de la lave en fusion, du rugissement des vagues qui heurtent la coque du bateau, du bruit sourd de la pluie qui rebondit sur les feuilles de bananier, du silence d'une mer calme, du brouhaha incessant de la foret primaire. La nature est bavarde et, pour qui sait l'entendre, elle est formidable. Si les mots sont éloquents, les actes sont concrets. Apprenons à nos enfants à préserver la nature et à sauvegarder les diversités culturelles.
enchantée de vous lire et en grande impatience que vous nous fassiez part de vos découvertes. Grand MRERCI
RépondreSupprimerJe lis ce récit joliment raconté qui me fait voyager et quitter un moment la routine des transports publics matinaux. Je vous remercie pour l'ensemble de la création de votre blog car conté par une personne passionnée, il en devient d'autant plus absorbant.
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