C'est une drôle d'histoire qui préside à la naissance de ce tissu. D'abord et avant tout, Simon Bolivar homme politique du XIXeme siècle incita les peuples sud américains à se libérer du joug espagnol. Il est devenu le héros d'une lutte sanglante entre les républiques sud américaines et le pouvoir royal espagnol.
QUAND LA MODE RENCONTRE LA POLITIQUE
L'affrontement entre les royalistes et les libéraux se poursuivit jusque dans les tenues. Si Bolivar portait un chapeau à large bord qui sera baptisé Bolivar, et adopté par tous les libéraux le représentant du roi d'Espagne un certain Morillo arborait lui un chapeau à bord étroit nommé Morillo qui fut adopté par tous les royalistes.
LE BOLIVAR DEVIENT UNE ETOFFE
Ensuite c'est une étoffe qui au XIXeme siècle fut baptisée Bolivar. Elle s'ajouta à la grande famille des flanelles : anglaise, de Galles, flanelle blanche, flanelle croisée... Contrairement à ce que son nom laisserait imaginer, elle fut fabriquée en France, dans la région de Reims. Sa particularité était son aspect lisse, sa souplesse et sa légèreté. En chaîne et en trame les fils sont en laine cardée, alors que la flanelle anglaise est en laine peignée en chaîne et cardée en trame. Le succès commercial fut rapide, souvenons nous qu'à cette époque la flanelle servait aussi de doublure pour les vestes et les manteaux mais également de ceinture de santé. Parfois dans ce cas précis des vêtements dits de peau (portés à même la peau ce qui nous nommons sous vêtements étaient taillés dans une flanelle de laine mélangée à de la tourbe. Cette étoffe préservait des rhumatismes et absorbait les odeurs...Magique? Non pas, mais un tissu technique naturel.
QUAND LA HAUTE COUTURE FAIT RENAITRE DES ETOFFES OUBLIEES
Dans la première moitié du XXeme siècle dans une Espagne encore dominée par la royauté, Simon Bolivar restait le symbole de la révolte et pourtant Cristobal Balenciaga n'hésita pas à utiliser le bolivar dans ses collections. Il l'utilisa largement pour confectionner des robes, des capes, des manteaux légers. Je pense que le bolivar connu un regain de célébrité grace à ce couturier génial qui aimait les tissus et allait jusqu'à en faire fabriquer pour lui afin qu'ils puissent coller au plus pr§s de ses idées. Ce fut le cas pour le Gazar qui était une commande spéciale réalisée par la maison Abraham.
QUAND LA MODE RENCONTRE LA POLITIQUE
L'affrontement entre les royalistes et les libéraux se poursuivit jusque dans les tenues. Si Bolivar portait un chapeau à large bord qui sera baptisé Bolivar, et adopté par tous les libéraux le représentant du roi d'Espagne un certain Morillo arborait lui un chapeau à bord étroit nommé Morillo qui fut adopté par tous les royalistes.
LE BOLIVAR DEVIENT UNE ETOFFE
Ensuite c'est une étoffe qui au XIXeme siècle fut baptisée Bolivar. Elle s'ajouta à la grande famille des flanelles : anglaise, de Galles, flanelle blanche, flanelle croisée... Contrairement à ce que son nom laisserait imaginer, elle fut fabriquée en France, dans la région de Reims. Sa particularité était son aspect lisse, sa souplesse et sa légèreté. En chaîne et en trame les fils sont en laine cardée, alors que la flanelle anglaise est en laine peignée en chaîne et cardée en trame. Le succès commercial fut rapide, souvenons nous qu'à cette époque la flanelle servait aussi de doublure pour les vestes et les manteaux mais également de ceinture de santé. Parfois dans ce cas précis des vêtements dits de peau (portés à même la peau ce qui nous nommons sous vêtements étaient taillés dans une flanelle de laine mélangée à de la tourbe. Cette étoffe préservait des rhumatismes et absorbait les odeurs...Magique? Non pas, mais un tissu technique naturel.
QUAND LA HAUTE COUTURE FAIT RENAITRE DES ETOFFES OUBLIEES
Dans la première moitié du XXeme siècle dans une Espagne encore dominée par la royauté, Simon Bolivar restait le symbole de la révolte et pourtant Cristobal Balenciaga n'hésita pas à utiliser le bolivar dans ses collections. Il l'utilisa largement pour confectionner des robes, des capes, des manteaux légers. Je pense que le bolivar connu un regain de célébrité grace à ce couturier génial qui aimait les tissus et allait jusqu'à en faire fabriquer pour lui afin qu'ils puissent coller au plus pr§s de ses idées. Ce fut le cas pour le Gazar qui était une commande spéciale réalisée par la maison Abraham.
Merci pour votre texte très intéressant !
RépondreSupprimer