LES FRUITS DE MES PASSIONS
J'ai cette chance d'avoir non pas une mais des passions et d'avoir pu en faire mes métiers l'histoire de l'art et l'art du tissage, les voyages et les rencontres avec des artistes, des artisans et avec leurs clients.
En Irlande, avec l'un des derniers tisserands de Tweed. |
En Ecosse, à la rencontre d'un producteur de laine. |
A Madagascar, même en vacances, je ne m'éloigne jamais de mes passions. |
Le tisserand ouzbek m'a cédé sa place quelques minutes pour la photo. |
SUR LE FIL
Si ma gourmandise n'a d'égale que ma curiosité, elle m'a aussi permis, au fil de l'histoire et des histoires, de trouver le lien qui relie la gastronomie aux étoffes et le textile à l'écriture.
UNE AMITIE SINCERE
C'est parce qu'ils ont tous une histoire, ces artefacts, tableaux, objets, dessins, sculptures, tissus, que je les aime et qu'ils sont devenus mes amis au"fil" des ans.
JUST A GO BETWEEN
Bien que je ne sois pas à l'origine de leur création, la relation d'amitié qui s'établie entre eux et moi provoque un déchirement lorsque je dois me séparer de certaines de ces pièces. Mais c'est le jeu, j'achète et je vends, je ne suis pas propriétaire de ces articles j'assure simplement une transition, pour ne pas dire une transmission.
UN CHOIX CORNELIEN
Un jour, il a fallu que, professionnellement, je choisisse entre mes passions : vendre des œuvres d'art ou vendre du tissu...J'ai opté pour la seconde.
UNE AFFAIRE DE FAMILLE
Je suis entrée dans le cocon professionnel de la famille Kouliche, créé par mon grand père. Encore un défi à relever : après deux générations "de père en fils" une fille et un changement d'enseigne ! De Gilles Tissus fut une belle aventure qui a duré plus de trente ans !
ALI BABA
Merci aux étoffes qui ont trouvée sur les rayonnages une place à la hauteur de leurs espérances ; merci à la clientèle qui trouvant dans ce capharnaüm la perle rare m'a suivi durant des années, parfois de génération en génération et merci à tous de continuer à suivre mes pérégrinations sur ce blog
“RIEN NE SE PERD, RIEN NE SE CREE, TOUT SE TRANSFORME“
Je sais qu'après être passés entre mes mains, ces tissus ont eu une vie, et quelle vie ! Ils ont habillé des cantatrices, grimé des comédiens, protégé des acrobates. ils se sont transformés en vêtements extravagants ou classiques. Certains ont même habillé des fenêtres, recouvert des fauteuils, redonné une nouvelle jeunesse à de vieux canapés.
Le toucher est un exercice quotidien, comme un test à l'aveugle : mes mains m'aident à juger de la qualité d'un tissu, j'apprécie la finesse des fibres, je découvre leur texture douces ou rêches, du bout des doigts je perçois l'aspect physique de la surface qui peut être lisse ou velue et hirsute, du dos de la main, je sais si l'étoffe provoquera une réaction épidermique sur une peau délicate, en froissant un morceau de tissu à pleine main, je constate sa réaction et en déduis sa fragilité, son tonus, sa mollesse...
Depuis des d'années je chine ici et ailleurs, à Paris ou à Roubaix, à Tbilissi ou à Sisimut et, pour réussir ce défi, j'ai entrainé mon mari dans cette aventure. Sans lui, je n'aurais probablement jamais été aussi loin de la rue de la roquette. Les tissus, les étoffes, les textiles, peu importe le nom qu'on leur donne, me font rêver, ils sont des sources d'inspiration, un espace dédié à l'imagination et à la créativité.
Je souhaite ainsi pouvoir m'étonner et vous étonner encore longtemps.
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