LE MYSTERE DE
L’INCOMPARABLE LUSTRE DE LA SOIE NATURELLE
Les
coulisses de l’histoire d’amour entre la lumière et la soie naturelle sont
rarement visitées et pourtant comment la soie capte et réfléchit la lumière ?
La réponse est presque simple. Cet éclat unique est dû à la forme du filament.
La bave, production semi-liquide produite par la chenille sort par une
ouverture ou « filière » et durcit au contact de l’air. Ce filament
est composés de deux brins constitués de fibroïne et accolés par une substance
gommeuse la séricine. La section de ce fil vue au microscope ressemble à un
câble électrique (deux fils dans une même gaine) Une fois le grès dissout dans
l’eau chaude la gaine disparaît.
Débarrassé
du grès, le fil apparaît translucide, régulier et lisse dont la section serait
presque triangulaire et les angles arrondis. Cette structure unique dans le
monde des fibres textiles naturelles prend la forme d’un tube à facettes qui
renvoient les rayons lumineux renvoyés dans un joyeux désordre. Le lustre est l’outil
essentiel de communication de la soie, un langage sensuel s’il en est et qui
lui sied si bien.
Cependant un fil naturel n’est jamais aussi
régulier qu’un fil fabriqué industriellement comme le polyester et parfois sur le parcours de 1500
m il peut y avoir de petites imperfections occasionnées par des ruptures de
rythme, introduisant un souffle de vie aux soieries, c’est toute la différence
et qui explique l’éclat clinquant des tissus en fibres
synthétiques.
Pourquoi
la lumière ne réagit pas de la même manière avec les soies sauvages ?
Parce que ces brins sont plus plats, moins lisses, moins transparents et que
leur section plus arrondie
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