Nous avons là encore une étymologie obscure : boutis = bouter. Le sens donné au mot boutis en vieux français était un choc et en Italien on retrouve le mot buttare = lancer . Or il y a similitude entre le choc d'un coup de boutoir et l'action de lancer l'aiguille nommée boutis entrainant avec elle une mêche de coton qui remplie les espaces laissés libres entre les piqûres.
C'est une technique de matelassage emprunte donc son nom à l'aiguille qui sert à sa fabrication. Le boutis est un travail qui se situe entre la broderie et le piqué_. Le décor est formé lors du travail de piquage de deux épaisseur de tissu, mais car il y un mais, l'ouvrage se complique ensuite par le rembourrage (ouate ou mêche de coton) de l'espace crée entre les piqûres. Le boutis ou plus exactement la broderie au boutis est caractérisé par des motifs en fort relief C'est une production localisée en Provence.
Contrairement au piqué, pour le boutis on utilise de préférence une étoffes unies pour l'endroit (taffetas de soie ou coton) de façon à mettre en valeur le travail d'aiguille, qui serait contrarié par un imprimé trop présent, et un tissu basique pour la doublure. Les opérations préparatoires sont identiques à celles du piqué_ : un métier en bois pour tendre les deux épaisseurs de tissu, l’ouvrière, car c’est souvent une femme qui exerce ce métier, suit le trait du dessin reporté en bleu sur le tissu extérieur en faisant des points simples qui relient les deux épaisseurs, la difficulté_ ou la spécificité apparait à ce stade de la fabrication : avec une aiguille spéciale ou boutis, on "bourre" les espaces crées entre les piqûres avec des mèches de coton. Ce travail délicat et long, demeure un _élément traditionnel du costume populaire provençal : les pièces importantes jupons, corsets, et même articles de layette étaient réservés aux grandes occasions (mariages, baptêmes..) Au XIXe siècle, on bourre avec de la ouate et non plus des mèches ce qui donne un relief beaucoup plus prononcé et plus rond
C'est une technique de matelassage emprunte donc son nom à l'aiguille qui sert à sa fabrication. Le boutis est un travail qui se situe entre la broderie et le piqué_. Le décor est formé lors du travail de piquage de deux épaisseur de tissu, mais car il y un mais, l'ouvrage se complique ensuite par le rembourrage (ouate ou mêche de coton) de l'espace crée entre les piqûres. Le boutis ou plus exactement la broderie au boutis est caractérisé par des motifs en fort relief C'est une production localisée en Provence.
Contrairement au piqué, pour le boutis on utilise de préférence une étoffes unies pour l'endroit (taffetas de soie ou coton) de façon à mettre en valeur le travail d'aiguille, qui serait contrarié par un imprimé trop présent, et un tissu basique pour la doublure. Les opérations préparatoires sont identiques à celles du piqué_ : un métier en bois pour tendre les deux épaisseurs de tissu, l’ouvrière, car c’est souvent une femme qui exerce ce métier, suit le trait du dessin reporté en bleu sur le tissu extérieur en faisant des points simples qui relient les deux épaisseurs, la difficulté_ ou la spécificité apparait à ce stade de la fabrication : avec une aiguille spéciale ou boutis, on "bourre" les espaces crées entre les piqûres avec des mèches de coton. Ce travail délicat et long, demeure un _élément traditionnel du costume populaire provençal : les pièces importantes jupons, corsets, et même articles de layette étaient réservés aux grandes occasions (mariages, baptêmes..) Au XIXe siècle, on bourre avec de la ouate et non plus des mèches ce qui donne un relief beaucoup plus prononcé et plus rond
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