Au Moyen Age, Hieronymus Bock, botaniste émérite écrivait :" il me semble qu'on pourrait produire des tissus à partir des plantes qui poussent chez nous, mais hélas ! Seuls sont appréciés les produits importés d'Arabie et d'Inde".
Il pensait probablement aux étoffes de soie. Les prémices de la mondialisation se faisaient déjà sentir, mais rares furent ceux qui s'en préoccupèrent alors.
Aujourd'hui la filière textile est empêtrée, enchaînée pieds et poings liés aux sources d'approvisionnement souvent lointaines et parfois incertaines.
Il ne s'agit pas de revenir au temps des cavernes, je pose simplement un regard bienveillant sur des richesses enfouies dans nos mémoires et dans la terre.
Développer les énergies renouvelables ? Bravo , mais dans ce cas pourquoi délaisser la production de certaines fibres végétales La sagesse voudrait que l'on utilise d'abord ce qui existe. Et si on s'intéressait de plus près aux fibres naturelles locales. Avec les techniques nouvelles il est possible de transformer en fibres textiles des matières premières naturelles et de les exploiter industriellement. Je pense bien sûr à la tourbe textile et au chanvre.
Développer les énergies renouvelables ? Bravo , mais dans ce cas pourquoi délaisser la production de certaines fibres végétales La sagesse voudrait que l'on utilise d'abord ce qui existe. Et si on s'intéressait de plus près aux fibres naturelles locales. Avec les techniques nouvelles il est possible de transformer en fibres textiles des matières premières naturelles et de les exploiter industriellement. Je pense bien sûr à la tourbe textile et au chanvre.
Laisser tomber la tourbe textile, un trésor qui dort dans les tourbières de l'Europe du nord, aller acheter en Russie le chanvre qui pourrait être cultivé en France, traverser des milliers de kilomètres pour acheminer des fibres de l'ortie blanche alors que l'ortie verte pousse chez nous sans modération, c'est un énorme gâchis.
Les aficionados de la prévention de la nature, ceux qui luttent pour un monde plus vert, plus écologique, plus naturel imaginent ils un instant que l'univers textile pourrait être "plus verdoyant" moins chimique, moins polluant, moins allergisant.
La mondialisation et la modernité conduisent à fabriquer des articles formatés. A n'en pas douter des alternatives plus écologiques existent, il suffit de se donner la peine de les chercher, le plaisir de les mettre en œuvre.
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