Le son cristalin d'une robe en taffetas de soie que l'on froisse , résonne comme amplifié par le vent glacial venu de Sibérie.
Comme il vous susure son histoire à l'oreille, ce délicat organza qui résiste à la brise du soir en se perdant dans les airs
Il est reconnaissable ce bruit sec et ample du vent qui frappe les voiles comme les baguettes frappent le tambour .
Comme il vous susure son histoire à l'oreille, ce délicat organza qui résiste à la brise du soir en se perdant dans les airs
Il est reconnaissable ce bruit sec et ample du vent qui frappe les voiles comme les baguettes frappent le tambour .
Tous les tissus forment une chorale étonnante . Ils ont des sons, des textures, des noms différents. Certains sont tristes, d'autres joyeux, les uns aigus les autres graves mais ensembles ils forment une chorale qui n'a jamais été exploitée...
Les voila tous en place pour une sérénade textile |
Lorsque l'on déchire, que l'on chifonne, que l'on travaille, que l'on manipule une de ces étoffes, on constate immédiatement combien les nuances sonores sont perceptibles :
Grave , c'est le son qui s'évade des tissus lourds, lâches comme un Tweed.
-Aigu c'est le bruit d'un tissu sec, fin, au tissage serré comme un chintz.
-Sourd le gémissement qui s'échappe d'un tissu en laine cardée
-strident le cri qui s'échappe de la soie qui se déchire
A peine audible le murmure de la mousseline qui glisse, qui se perd dans l'immensité de la nuit
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