Le mot seul suffit à susciter ma curiosité. En arrivant à Isfahan, j'ai eu un aperçu de ce magnifique artisanat, dans les vitrines des boutiques bordant la place Naghsh e Jahan les nappes et autres set de table s'exposaient aux regards des visiteurs.
Qu'est ce que le Ghalamkar? Il s'agit d'un part "pictural" traditionnel iranien, un artisanat que l'on r trouve en Inde sous le nom de kalamkari. Difficile de savoir qui de la Perse ou de l'Inde influença l'autre ; Vasco de Gama en 1499 nota que des toiles peintes à la main partaient vers la Perse depuis Calicut. D'importants liens commerciaux liaient alors les deux pays; on note que les deux mots ont une origine commune issue de la langue perse kalam que l'on traduit par fait "à la main avec une plume, et de l'encre" parfois le mot ghalam ou kalam est traduit par stylo mais je préfères stylet.
On peut supposer qu'il s'agissait d'un roseau taillé en pointe rempli d'encre. Sa manipulation était délicate et de nombreuses années d'apprentissage étaient nécessaires pour acquerir la maitrise de cet instrument.
Au XVIeme siècle, ce fut l'apogée des toiles peintes à la main et le terme ghalamkar était alors justifié Les artistes traçaient le contour des motifs en noir à l'aide d'un kalam sorte de crayon en roseau taillé en pointe ; l'étape suivante consistait à remplir l'intérieur des dessins avec un pinceau.
Cependant entre chaque étape les tissus étaient lavés et séchés. Ce travail réclamait non seulement un savoir faire, de la patience mais beaucoup de temps et ce fut l'obstacle qui mit fin à cette fabrication. Le temps!
Face au succès la production ne pu suivre et les artistes ne furent plus en mesure d' honorer les commandes, il fallut trouver un moyen d'imprimer les tissus plus rapidement et donc plus économiquement . Et c'est ainsi que naquit l'impression au bloc. Depuis lors,
les ghalamkar ne sont plus des tissus peints mais imprimés. A SUIVRE
la place Naghsh e Jahan rebaptisée place de l'Imam; les arcades abritent aujourd'hui des boutiques dédiées exclusivement à l'artisanat iranien ( en principe, mais ce n'est pas toujours le cas) |
On peut supposer qu'il s'agissait d'un roseau taillé en pointe rempli d'encre. Sa manipulation était délicate et de nombreuses années d'apprentissage étaient nécessaires pour acquerir la maitrise de cet instrument.
Au XVIeme siècle, ce fut l'apogée des toiles peintes à la main et le terme ghalamkar était alors justifié Les artistes traçaient le contour des motifs en noir à l'aide d'un kalam sorte de crayon en roseau taillé en pointe ; l'étape suivante consistait à remplir l'intérieur des dessins avec un pinceau.
Cependant entre chaque étape les tissus étaient lavés et séchés. Ce travail réclamait non seulement un savoir faire, de la patience mais beaucoup de temps et ce fut l'obstacle qui mit fin à cette fabrication. Le temps!
Face au succès la production ne pu suivre et les artistes ne furent plus en mesure d' honorer les commandes, il fallut trouver un moyen d'imprimer les tissus plus rapidement et donc plus économiquement . Et c'est ainsi que naquit l'impression au bloc. Depuis lors,
les ghalamkar ne sont plus des tissus peints mais imprimés. A SUIVRE
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