vendredi 22 avril 2016

LA SLOW WEAR : UN VESTIAIRE PLUS SAVOUREUX, UN CONSOMMATEUR PLUS HEUREUX

QUEL MEILLEUR MOMENT POUR VOUS CONVAINCRE DU BIEN FONDE DE LA SLOW WEAR QU'UN 21 AVRIL "JOURNEE INTERNATIONALE DE LA TERRE NOURRICIERE"?
Engageons nous à faire de tous les jours un 21 Avril. 



QUAND (BIEN) SE VETIR DEVIENT UN ACTE CITOYEN 
Ou bien l'homme prend acte du désastre écologique annoncé à cause d'une consommation mal équilibrée et réagit solidairement, ou bien il participe à la destruction de la planète en pleine conscience. L'enjeu est de taille, à nous de jouer. 

DANS LA FAMILLE SLOW LIFE JE VOUDRAIS LA SLOW WEAR
Une nouveauté ? Non, une vision plus réaliste de l'état du monde qui nous entoure, une action concrète, un mouvement bénéfique pour l'environnement, la planète.  
C'est une manière de survivre, la mode n'étant qu'une manière de vivre.
La slow wear ou l'éloge de la lenteur touche notre quotidien à bien des égards et fait de plus en plus d'adeptes. Après la slow food, le slow travel, voici la slow wear.  Prendre le temps c'est prendre conscience de ce que l'on mange, de ce que l'on voit, de ce que l'on porte. 


LE  CONSUMERISME : UN POUVOIR A LA PORTEE DE CHACUN
Il s'agit d'un mouvement dont le but est de permettre aux consommateurs de jouer un   rôle au niveau social et économique. Oui, nous pouvons influencer le cours des choses. En tant que client, passons à la vitesse supérieure, devenons des consommateurs consciencieux.

UN REGIME VESTIMENTAIRE
Désormais, personne ne peut ignorer que les ressources naturelles ne sont pas inépuisables. A chacun de nous de faire un geste pour la planète. 

Et si nous commencions par consommer raisonnablement, avec intelligence et bon sens.  
Ce régime ne doit pas être une punition, au contraire, mais le résultat d'une réflexion. Adaptée à sa personnalité, la garde-robe n'en sera que plus savoureuse. Se sentir à l'aise dans ses baskets c'est d'abord faire le bon choix. Refuser de contraindre son corps à entrer dans le moule de la mode, prendre son autonomie en adaptant ses vêtements à sa morphologie est une attitude positive qui se transforme en habitude.

UNE ENVIE DE NATUREL
Cet élan vers la nature que recherche les citadins, ce désir de faire entrer la campagne dans la ville, cet engouement pour le "bio", l'idée de consommer moins mais mieux, ces signes de désamour des produits formatés sont pris au sérieux par les industriels. Les clients de plus en plus exigeants réclament des produits de qualité, issus d'un commerce équitable, une moralisation de la fabrication.    


Le changement des mentalités n'est encore qu'un frémissement mais il à déjà des incidences sur l'économie et la culture. Ces voix qui dénoncent la sur-consommation 
qui prônent des circuits courts et l'abandon des pesticides, l'interdiction des teintures dangereuses, font l'objet d'un grand nombre d'articles et de chroniques dans les médias.

JOINDRE L'ETHIQUE A L'AGREABLE
The american way of life, le gaspillage, la sur-consommation, c'est fini.
De gré ou de force, nous serons obligé de passer à autre chose. Une nouvelle ère s'impose à nous, ne laissons pas passer l'opportunité de  modifier à temps notre mode de vie, avant les contraintes induites par une mauvaise gestion de nos consommations. 
L'éthique est un terme moins péjoratif que la morale mais le sens est  similaire. Vous remarquerez qu'il fait désormais partie du vocabulaire des publicitaires. Je souhaite qu'il devienne plus qu'un simple mot. Nous sommes responsables du devenir de la terre, alors toutes les tentatives qui visent à sauvegarder les ressources sont les bienvenues : vivons, mangeons, habillons-nous simplement avec bon sens.  Les industriels suivront le mouvement amorcé par les  lobbys des consommateurs.

QUAND COMMERCE RIME AVEC DEONTOLOGIE
Certaines enseignes prennent le train en marche comme H&M qui surfe sur le commerce Eco-responsable. Une façon de doper ses ventes plus insidieuse. 


La World Recycle Week vise à changer les mentalités en matière de vêtements.

                LA RESPONSABLE DE LA DURABILITÉ CHEZ H & M, ANNA GEDDA

En fait, la marque se donne bonne conscience en misant sur le mode CONSCIOUS.  Elle ne change pas grand chose à son fonctionnement , elle renvoie la balle à ses clients qui doivent faire la démarche de rapporter leurs vieux vêtements. C'est une incitation à peine voilée à faire place nette dans leur dressing pour pouvoir le remplir à nouveau avec des articles en vente dans les magasins H & M. J'ai constaté que l'espace dédié aux produits Conscious est proportionnellement au reste des marchandises extrêmement réduit, Beau coup marketing, chapeau bas messieurs, mais c'est un début qu'il convient de saluer, même si tout n'est pas parfait.
D'autres marques se lancent dans le sauvetage industriel. C'est le cas de Living Blue qui essaie de relancer la culture de l'indigo au Bangladesh.  

 

Qu'en termes choisis cette  entreprise communique, bonne accroche du public, belle plaquette de présentation. Cette initiative est soutenue par l'ONG CARE et LES GALERIES LAFAYETTE. Ces qui crédibilise l'aventure de Ethiquement mode.  
Souhaitons leur bonne route. J'aimerais qu'une telle initiative soit prise en France pour redévelopper une industrie qui fut jadis un fleuron de notre pays : la culture du chanvre. 

MOINS MAIS MIEUX
Cet élan vers la nature que recherche les citadins, ce désir de faire entrer la campagne dans la ville, cet engouement pour le "bio", l'idée de consommer moins mais mieux, ces signes de désamour des produits formatés sont pris au sérieux par les industriels. Les clients de plus en plus exigeants réclament des produits de qualité, issus d'un commerce équitable, une moralisation  de la fabrication.    
Le changement des mentalités n'est encore qu'un frémissement mais il à déjà  des incidences sur l'économie et la culture. Ces voix qui dénoncent la sur-consommation, 
qui prônent des circuits courts et l'abandon des pesticides, l'interdiction des teintures dangereuses, font l'objet d'un grand nombre d'articles et de chroniques dans les médias.

RETRO PEDALAGE OU JUSTE EQUILIBRE
Cette méfiance du produit industriel traduit le rejet de l'uniformisation, un avatar de la mondialisation. Le mouvement Art and Craft initié par W. Morris au 19e siècle n'est pas mort. Comment produire du beau accessible à tous ?  A cette question, le monde de l'industrie d'hier et celui d'aujourd'hui tentent de répondre. Les solutions sont évidentes mais avons-nous la volonté de changer notre mode de vie ?  Pour certains, ce serait perdre ce pouvoir.
L'idéal ? Une production artisanale en quantité industrielle ! Irréaliste ? Pas si sûr. 
Si la révolution industrielle du 19e siècle participa inévitablement à la chute de l'artisanat dans les pays occidentaux, il arrive parfois que des soubresauts éphémères agitent les sociétés, incitant les hommes à revenir à des vraies valeurs, à consommer autrement. Ne serait-ce pas ce moment que nous vivons ?

VIE ASSOCIATIVE, UNE IDEE QUI FAIT SON CHEMIN

En 2016, des stages d'initiation au jardinage ont lieu sur des terrains abandonnés en ville, les produits issus de l'agriculture biologique ou du commerce équitable se multiplient, on tente de stopper le gaspillage. Il est de bon ton de redonner une seconde vie aux produits que l'on cesse d'aimer avec la multiplication des boutiques seconde main, on privilégie la vie communautaire en partageant les savoir faire entre voisins, le co-voiturage etc.
La slow life que certains désignent comme un mouvement nouveau n'est-elle pas une réactivation d'un mouvement qui fit les beaux jours des années 70 ? 

A SUIVRE LES RACINES DE LA SLOW WEAR

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