mercredi 12 septembre 2012

BUENOS AIRES - DESERT D'ATACAMA- VALPARAISO EN IMAGES

Ceci est un message adressé à toutes celles et ceux qui suivent mes voyages sur le site degilles.com
et à tous les visiteurs de ce blog bien entendu.

BUENOS AIRES - DESERT D'ATACAMA-VALPARAISO
                               Paris? Non Bueno-Aires, un quartier presque Haussmanien, des embouteillages très parisiens, mais ici, même aux heures de pointe, il est aisé de trouver un taxi...!

Oublié la vieille Europe, nous voici dans le quartier populaire de la Boca, proche du port, le berceau, dit-on, du Tango


Au centre d'une vallée désertique, au nord de l'Argentine, seuls se dressent les cactus, semblables à une armée prête à défendre son territoire.
Certains jouent même les utilitaires.


Plusieurs volcans chiliens culminent à plus de 6000 m, mais toujours élégants avec cette délicate collerette de neige blanche et éternelle


Une seule route traverse cette étendue désertique, hantée par les fantomatiques silhouettes des cactus candélabres, et bien sûr, pas besoin d'un sergent PEPPER pour faire traverser les imprudents touristes. car leur destination n'est pas  Abbey Road.

Reveil à  4 heures du matin, deux heures de route, mais à l'arrivée le spectable le plus incroyable
La terre fume, exhulte, crache, fulmine, et par endroit ses soupapes craquent et des gouttelettes d'eau bouillante éclaboussent tout alentour. Image cauchemardesque d'une nature en colère alors que le soleil se lève à peine.
Le soleil se lève sur le désert d'Atacama, et les silhouettes  humaines remplacent petit-à-petit ces formes faites de vapeur d'eau non pas tombée du ciel, mais venue des entrailles de la terre.

Un lac à 4600 m d'altitude. L'intensité des couleurs est sidérante, mais ce qui est encore plus incroyable c'est le silence : personne, pas d'animaux, les geysers sont loins, rien, pas même une fourmie, et quand je vous dis rien, pas même un Mac Do à l'horizon c'est dire ; le bout du monde pour une citadine. Je crois que je me suis habituée très facilement à ce silence et c'est avec apprehénsion que je guette les bruits de ma ville.

On retourne doucement à la civilisation. Tiens une voiture à l'horizon étonnant sur une route!

Sur cette route, nous avons croisée une voiture, mais beaucoup plus de lamas
Animaux domestiqués certes, mais qui vivent sur des terres sans limites. Les petites taches de couleurs servent de repèrent aux  propriétaires. Habitué à l'homme ils ne se sauvent pas, parfois prennent la pose

Une pose oui mais pas celle que je souhaitais pour la photo





Mais oui, les lamas sont des animaux domestiques!



Vigognes sur les hauts plateaux andins.  Ce sont certainement les camélidés les plus élégants ; sauvages ils  ne se laissent pas approcher facilement, mais c'est déjà sympathique de leur part de me laisser  le temps de les photographier avant de s'enfuir

Les vigognes sont des électrons libres, elles sont à leur aise sur ces hautes terres avoisinant très souvent les 5000 mètres. Arides, les maigres herbes suffisent à leur nourriture, le froid intense renforce leur duvet. Ces animaux sauvages se sont acclimatés à ces terres inhospitalières. Les vigognes ne s'apprivoisent pas, et c'est pour cette raison qu'elles furent quasiment décimées.  Pour obtenir leur précieux duvet, les braconniers tuaient les animaux.
Aujourd'hui, les vigognes sont des animaux protégés dans les régions du nord Chili, du sud Pérou en en Bolivie  .










Après les lamas, les vigognes. Voici encore un habitant de l'Altiplano, encore un camélidé sauvage le guanaco.
Moins gracile que la vigogne, son pelage n'intéresse pas l'industrie textile et il n'est pas consommé pour sa viande. Il vit donc en totale liberté sur des terres désertiques ou presque. Reconnaissable à sa silhouette plus massive que celle de la vigogne, avec de grandes oreilles, un long cou, une petite tête, le museau et les oreilles sont gris, la fourrure est d'un brun roux sur le dos et blanche sur le ventre et l'intérieur des pattes




Pour terminer ce parcours animalier voici le dernier et peut être le plus connu : l'alpaca ou alpaga qui se cache derrière une toison fine, longue et ondulée.
L'alpaga comme le lama est un animal domestiqué.
Il est très apprécié pour la qualité de sa laine.



Et maintenant c'est la fin du voyage, avec en prime à Valparaiso, dans le quartier du port, des graffitis étonnants, qui décorent des façades de maisons abandonnées ou squatées en attendant leur démolition

C'est Amélie Poulain, oui notre Amélie enfin celle de Jean Pierre Jeunet,  habillée par Madeline Fontaine
qui nous accueille




Le voyage fut magnifique et si vous passez  à la boutique rue de la roquette vous trouverez de la laine à tricoter en direct du Chili et quelques exemples de l'artisanat sud américain comme un poncho en laine datant du début du XXe siècle, un plaid ou couverture en laine de mouton à larges rayures et un costume péruvien de la région de Cuzco



Les moutons sont aussi nombreux au Chili et leur laine largement utilisée par les artisans.

La laine est vendue au poids dans de grands paniers, on y trouve pêle-mêle la laine de mouton, d'alpaga ou encore de lamas, jamais de vigogne, dommage !  Les couleurs ici  sont naturelles, ce qui  montre la variété des tons, diversités que l'on retrouve dans les bonnets et les gants péruviens.

Les vacances peut-être mais le travail tout le temps avec plaisir.














L'artisanat textile est encore très présent dans le nord du Chili




















Les plaids colorés servent de couvertures, de manteaux ; ils sont aussi utilisés en décoration pour recouvrir les sièges ou suspendus aux murs


Décor contemporain composé de trois étoffes différentes
photographié dans une galerie de Valparaiso.




Costume traditionnel de la région de Cuzco

et ce que vous ne voyez pas sur la photo, les chaussures sont fabriquées à partir de vieux pneus, en caoutchouc, matière robuste et adaptée aux chemins caillouteux et boueux.

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