La psychologie du shopping masculin vu par une femme
Il est un fait indéniable, le shopping est vécu très différemment par les hommes et par les femmes. N'est pas tant que les hommes détestent ce moment, c'est qu'ils ne partagent pas la manière dont les femmes pratiquent cette activité.
Pourquoi un homme déprimé ne mange -t -il pas un morceau de chocolat, pourquoi ne va -t -il pas chez le coiffeur pour changer de tête, pourquoi ne partage -t -il pas une tasse de chocolat avec un copain, pourquoi ne rentre t -il pas dans une boutique pour se réconforter en essayant un vêtement, en touchant des étoffes douces, chaleureuse, colorées, amicales, quitte à ne rien acheter? Parce qu'il s'agit d'attitudes typiquement féminines; ces petits moments girly ont une incidence positive sur le mental et le moral. Sinon il y a le régime sans sel, sans gluten, l'hygiène de vie façon végane, le naturisme ou la méditation.
Pour les hommes, le shopping c'es l'occasion de s'occuper de leur tenue à eux, alors que pour la plupart d'entre nous, et surtout pour celles qui sont en train de lire ces lignes, il s'agit d'une activité, pas toujours considérée comme un loisir. Ainsi, les mamans ont en charge non seulement leur propre vestiaire mais aussi celui de toute la famille, l'entretien y compris . Si c'est une obligation, autant en prendre son parti et s'en acquitter avec aisance plutôt que sous la contrainte.
Ce passage incontournable et répétitif de la vie quotidienne, est considéré par beaucoup d'hommes comme quelque chose de nécessaire mais oh combien futile Ennuyeux pour les uns, et détestable pour les autres mais indispensable si l'on vit en société, à moins de s'appeler Robinson Crusoé .
Les hommes considèrent le temps passé pour choisir un vêtement comme ridicule, mais chercher des pendant des heures sur le net le meilleur rapport qualité prix d'un nouveau modèle de smartphone serait-il un acte plus glorieux ?
UNE NOUVELLE GENERATION UN NOUVEAU MODE D'ACHAT
Dans les grandes villes le nombre de lieux spécialisés dans la mode pour homme est en nette progression, ce qui laisse penser qu'un plus grand nombre d'hommes prend plaisir à magasiner, mais ils sont encore très minoritaires. Donc ces pages s'adressent aux autres, à ceux qui n'ont pas encore modifié leurs habitudes d'achat, leur manière de se vêtir.
LE CHANGEMENT LE MOINS POSSIBLE
Généralement les hommes se rendent dans les boutiques plus souvent de force que de gré. Ils attendent le dernier moment pour se rende à l'évidence : la veste est élimée, les chaussures déformées par un usage intensif, le col de la chemise est rapé etc. Curieusement coté démodé, plutôt vintage ne les agace pas, c'est le principe d'acheter les coupes, des couleurs, classiques.
Ils recherchent le coté pratique fonctionnel, confortable du vêtement quotidien, eux ne veulent pas souffrir pour être beaux. Ils ont mille fois raison sur ce plan.
Le moment fatidique étant arrivé, il faut se mettre en quête d'une nouvelle veste. Les hommes
que le shopping ne passionne pas vont au plus rapide et préfèrent la routine là l'originalité. Regardez les rayons, les vitrines, rien de plus classique, des couleurs éteintes , les fabricants restent sur des gammes classiques exception faite des modèles proposés dans le sportswear ou par les maisons Haute Couture où la fantaisie à droit de cité, mais qui se paie cher.
Donc pour ne pas déroger à l'habitude, ils se rendent dans les boutiques qu'ils connaissent, s'adressent au vendeur qui connait leurs gouts, et souvent ils repartent avec le même modèle de veste, mais neuve, parfois dans une autre teinte. Le changement les ennui. C'est l'achat automatique, motivé par la seule obligation de ne pas avoir froid ou de se présenter correctement vêtu dans une société encore très codifiée. Tout sentiment à l'égard du produit semble absent. Mais inconsciemment sans doute
ils sont peut être plus attaché à leur vêtement qu'ils ne l'imagine, le lien avec un article vestimentaire est peut être plus étroit chez eux que chez nous. Puisqu'ils ne prêtent pas grande attention à la mode et à ses mouvements, il conservent plus longtemps que nous les pièces maitresses de leur vestiaire et pour cette raison ils finissent par s'habituer à leur vieille veste en tweed, au point qu'ils hésitent à s'en séparer lorsque le moment est venu d'en acheter une nouvelle.
Denis Diderot dans un texte magnifique chante son amour pour sa vieille robe de chambre et cri son désespoir de devoir utiliser sa nouvelle tenue, trop belle, trop chic, trop chère, trop fragile, enfin sans passé, sans histoire, sans âme
"Pourquoi ne pas l'avoir gardée? Elle était fait à moi j'étais fait à elle. Elle moulait tous les plis de mon corps sans le gêner..L'autre raide, empesée me mannequine..J'étais le maître absolu de la vieille robe de chambre... Mes amis gardez vos vieux amis, que mon exemple vous instruise... Ma vieille robe de chambre était une avec les autres guenilles qui m'environnaient, tout est désaccordé, plus d'ensemble, plus d'unité".
In Regrets sur ma vieille robe de chambre, avis à ceux qui ont plus de gout que de fortune. 1772.
La lecture de ce texte me touche toujours autant, et je vous incite vivement à le découvrir.
Il est un fait indéniable, le shopping est vécu très différemment par les hommes et par les femmes. N'est pas tant que les hommes détestent ce moment, c'est qu'ils ne partagent pas la manière dont les femmes pratiquent cette activité.
Pourquoi un homme déprimé ne mange -t -il pas un morceau de chocolat, pourquoi ne va -t -il pas chez le coiffeur pour changer de tête, pourquoi ne partage -t -il pas une tasse de chocolat avec un copain, pourquoi ne rentre t -il pas dans une boutique pour se réconforter en essayant un vêtement, en touchant des étoffes douces, chaleureuse, colorées, amicales, quitte à ne rien acheter? Parce qu'il s'agit d'attitudes typiquement féminines; ces petits moments girly ont une incidence positive sur le mental et le moral. Sinon il y a le régime sans sel, sans gluten, l'hygiène de vie façon végane, le naturisme ou la méditation.
Pour les hommes, le shopping c'es l'occasion de s'occuper de leur tenue à eux, alors que pour la plupart d'entre nous, et surtout pour celles qui sont en train de lire ces lignes, il s'agit d'une activité, pas toujours considérée comme un loisir. Ainsi, les mamans ont en charge non seulement leur propre vestiaire mais aussi celui de toute la famille, l'entretien y compris . Si c'est une obligation, autant en prendre son parti et s'en acquitter avec aisance plutôt que sous la contrainte.
Ce passage incontournable et répétitif de la vie quotidienne, est considéré par beaucoup d'hommes comme quelque chose de nécessaire mais oh combien futile Ennuyeux pour les uns, et détestable pour les autres mais indispensable si l'on vit en société, à moins de s'appeler Robinson Crusoé .
Les hommes considèrent le temps passé pour choisir un vêtement comme ridicule, mais chercher des pendant des heures sur le net le meilleur rapport qualité prix d'un nouveau modèle de smartphone serait-il un acte plus glorieux ?
UNE NOUVELLE GENERATION UN NOUVEAU MODE D'ACHAT
Dans les grandes villes le nombre de lieux spécialisés dans la mode pour homme est en nette progression, ce qui laisse penser qu'un plus grand nombre d'hommes prend plaisir à magasiner, mais ils sont encore très minoritaires. Donc ces pages s'adressent aux autres, à ceux qui n'ont pas encore modifié leurs habitudes d'achat, leur manière de se vêtir.
LE CHANGEMENT LE MOINS POSSIBLE
Généralement les hommes se rendent dans les boutiques plus souvent de force que de gré. Ils attendent le dernier moment pour se rende à l'évidence : la veste est élimée, les chaussures déformées par un usage intensif, le col de la chemise est rapé etc. Curieusement coté démodé, plutôt vintage ne les agace pas, c'est le principe d'acheter les coupes, des couleurs, classiques.
Ils recherchent le coté pratique fonctionnel, confortable du vêtement quotidien, eux ne veulent pas souffrir pour être beaux. Ils ont mille fois raison sur ce plan.
Le moment fatidique étant arrivé, il faut se mettre en quête d'une nouvelle veste. Les hommes
que le shopping ne passionne pas vont au plus rapide et préfèrent la routine là l'originalité. Regardez les rayons, les vitrines, rien de plus classique, des couleurs éteintes , les fabricants restent sur des gammes classiques exception faite des modèles proposés dans le sportswear ou par les maisons Haute Couture où la fantaisie à droit de cité, mais qui se paie cher.
Donc pour ne pas déroger à l'habitude, ils se rendent dans les boutiques qu'ils connaissent, s'adressent au vendeur qui connait leurs gouts, et souvent ils repartent avec le même modèle de veste, mais neuve, parfois dans une autre teinte. Le changement les ennui. C'est l'achat automatique, motivé par la seule obligation de ne pas avoir froid ou de se présenter correctement vêtu dans une société encore très codifiée. Tout sentiment à l'égard du produit semble absent. Mais inconsciemment sans doute
ils sont peut être plus attaché à leur vêtement qu'ils ne l'imagine, le lien avec un article vestimentaire est peut être plus étroit chez eux que chez nous. Puisqu'ils ne prêtent pas grande attention à la mode et à ses mouvements, il conservent plus longtemps que nous les pièces maitresses de leur vestiaire et pour cette raison ils finissent par s'habituer à leur vieille veste en tweed, au point qu'ils hésitent à s'en séparer lorsque le moment est venu d'en acheter une nouvelle.
Denis Diderot dans un texte magnifique chante son amour pour sa vieille robe de chambre et cri son désespoir de devoir utiliser sa nouvelle tenue, trop belle, trop chic, trop chère, trop fragile, enfin sans passé, sans histoire, sans âme
"Pourquoi ne pas l'avoir gardée? Elle était fait à moi j'étais fait à elle. Elle moulait tous les plis de mon corps sans le gêner..L'autre raide, empesée me mannequine..J'étais le maître absolu de la vieille robe de chambre... Mes amis gardez vos vieux amis, que mon exemple vous instruise... Ma vieille robe de chambre était une avec les autres guenilles qui m'environnaient, tout est désaccordé, plus d'ensemble, plus d'unité".
In Regrets sur ma vieille robe de chambre, avis à ceux qui ont plus de gout que de fortune. 1772.
La lecture de ce texte me touche toujours autant, et je vous incite vivement à le découvrir.