mardi 29 mars 2011

un homme mystérieux


www.je veux le même ou presque .fr vous connaissez? Mais qui donc se cache derriere ce concept?
C'est un bien curieux personnage. Il est  indiscipliné, créatif, sociable, multiple, adorable et parfois irritant Il  aime plaire, séduire, il aime qu'on l'aime.

Monsieur Dalsace  c'est un  Janus, personnage  double, voir  triple. Il travaille sans relache  passant d'un projet à l'autre, il dirige l'agence de pub Caravan, il est le coordinateur de "Je veux le même ou presque" et conduit sur les fronts baptismaux sa nouvelle création la boisson forte mais non alcoolisée Pimento? C'est à se demander si ses journées ont 24 heures comme les nôtres.

Il est  attachant et surprenant, papa poule lorsque sa fille ainée passa le bac blanc: au milieu d'un rendez vous avec une cliente, il sortit son téléphone de sa  poche pour appeler sa fille et être le premier à lui parler à la sortie de l'épreuve, fébrile comme si l'examen il le passait à sa place encore Papa poule lorsqu'il vient chercher des tissus à la boutique avec son plus jeune fils, lui promettant qu'àprès ils iraient tous les deux en moto jusqu'au zoo, enfin papa poule parce que l'été c'est toute une tribu recomposée qui part sur une île grecque, toute petite, toute petite maison, toute petite famille mais grand coeur! Mais il est aussi chef d'entreprises lorsqu'il discute affaire avec des brasseurs, des patrons de grandes sociétés, même avec moi, plus question alors de jouer à jouer, non il faut être professionnel face à lui. Il aime le défit, il aime la bataille avec les mots et les idées, il aime se mettre en danger, il aime...

 Cet homme  plus si mystérieux que cela est à l'origine d'un projet ambitieux et fou à la fois, mais fort intéressant auquel je participe modestement depuis plus de deux ans :   faire dupliquer les vêtements que l'on aime que l'on a aimé, mais qui sont usés, déchirés, tachés. Fetichisme? non! Amour oui !passion parfois! Bien des clientes et des clients sont venus nous trouver en esperant une chose ou plutot deux choses  la première retrouver un tissu semblable à celui du vêtement et la seconde que le devis ne soit pas trop élevé afin de pouvoir enfin posseder le double de ce trésor.


Comment ça marche? simple comme bonjour .
1- Le client apporte le vêtement à dupliquer chez De Gilles Tissus
2- le devis leur parvient par e -mail.
3- le  vêtement et son double seront récupérés dans la boutique De Gilles tissus, rue de la roquette.


Après cette digression, revenons à notre vedette. Comment l'idée lui vint. C'est lors d'un voyage en Indes
qu'il vit combien faire reproduire un vêtement que l'on aime est chose courante En INdes mais aussi en Afrique et en Asie il existe une foule de tailleurs ou de couturiers rompus à cet exercice. Qualité et rapidité font la renommée d'un certain nombre. Cependant en France rien, pas l'ombre d'un début de commencement d'un tel projet.  Et voilà  comment  Je veux le même ou presque vit le jour. Le hasard n'est pas un élement significatif du développement de l'idée c'est plutôt la curiosité et le challenge qui ont fait bouger Eric Dalsace.


Un jour il me fit une confidence que je rapporte ici avec sa bénédiction. Ne comptant pas ses heures de travail, il a peu de vacances c'est pourquoi il adore se rendre chez l'un des  tailleurs, indien  d'origine, avec qui il travaille. Il fait lui même les livraisons ce qui lui permet de passer quelques heures hors du monde parisien. Assis au milieu d'un univers sucré, épicé, bruyant,  joyeux, musical, au milieu d'une famille indienne, ces quelques instants chipés au tumulte de la vie parisienne lui donne sa part de rêve hebdomadaire. C'est comme là bas.  En attendant les prochaines semaines de liberté qui lui permettrons de retrouver ce pays magnifique, le quartier de la gare de l'est est pour le moment un joli dépaysement.


Eric Dalsace est un électron plus libre que jamais, qui mene de front plusieurs vies et qui s'en porte bien
Alors souhaitons lui longues vies...



samedi 19 mars 2011

L'homme heureux n'a pas de chemise...ou peut être juste une seule

Ceci est un billet d'humeur, et de mauvaise humeur.
Sommes nous vraiment adaptés à notre" mode" de vie? Le vêtement ne serait il pas plus un handicap qu'une aide? Nous avons à force de contraintes  façonné notre corps à l 'image de la mode, c'est à dire déformé, affaibli, fragilisé, irrémédiablement dépendant du vêtement et des accessoires.
 Un jour taille étranglée, le lendemain les jambes juchées sur des talons aiguille puis on passe au pantalon taille si basse que le slip devient un accesoire qui se montre et cela alterne, durant des siècles.  Les excès vestimentaires on en trouve trace dans l'histoire de toutes les civilisations et cela pourra faire l'objet d'un autre message. Fashionista oui mais pour un soir parce que au quotidien notre corps s'épuise à force d'être protégé :  la doudoune est une barrière contre le froid mais nous fragilise telle une canne.  Notre squelette à besoin d'une aide extérieure pour tenir le choc de la chaleur, du froid, de la pluie ou du vent. Nos défenses naturelles n'étant déjà pas exceptionnelles, inutile aujourd'hui d'imaginer que nous soyons à même de marcher sans chaussures sur l'asphalte de nos rues, de faire un treck sans une veste en microfibres, d'affronter le soleil peau nue sans risques pour notre petite santé. Que pesons nous face à la nature ? Peanuts, cacahuete, rien ou pas grand chose, nous autres citadins serions nous capable de survivre dans la vraie nature? Pourquoi donc toutes ces émission où l'homme joue à Robinson Crusoé ? Ce sont des sur hommes, des surdoués qui réussissent ; pas le monsieur tout le monde ou la femme que l'on croise au supermarché poussant son caddie... Il faut s'entrainer pour participer à ce genre de combats ; d'abord une lutte avec la nature ensuite une confrontation avec les autres surentrainés. Nous n'avons plus les combats dans les arènes homme contre lion, mais femmes contre une colonie d'araignées,  face à un crocodile affamé ? Cela ne tient il pas lieu de jeux aussi puérils? Qu'attendent les téléspectateurs si ce n'est une montée d'adrénaline lorsque le canditat quasiment nu doit se proteger d'une nature hostile, pleine de ronce, de moustiques, de chaleur....Un dicton circule depuis des décennies : en avril ne te découvre pas d'un fil ? Et pouquoi donc, parce que nous avons trop chouchouté notre corps, et qui trop embrasse mal etreint...
Nos pieds sont meurtris d'avoir pataugés toute une journée dans des chaussettes humides, d'avoir dû rentrer avec le chausse pied dans des chaussures trop étroites mais tellement trendy... Nos épaules sont fatiguées d'avoir supportées le poids d'un manteau et la liste est longue, longue, longue. Aussitot rentré à la maison, le premier geste est de nous défaire de nos vêtements de glisser ses pieds dans de délicieux chaussons, de passer un t shirt, avant toute chose, en tout cas voila ce que moi je fais, et je ne pense pas être la seule.
Une solution miracle, non. Mais une solution quand même, audacieuse peut être, mais la saison s'y prête, le printemps montre le bout de son nez, et la nature renait, l'herbe tendre, les bourgeons vont éclorent, nous voilà au moment des bonnes résolutions. Attention aux achats coup de cœur et crève cœur. A la sortie de l'hiver on se précipite peut être trop facilement dans les rayons mode, attirants, séduisants, trompeurs... Ne nous laissons pas bluffer par la couleur, l'imprimé, la legereté des matières.
Soyons gourmands de nouveautés mais soyons des gourmets, selectionnons nos achats, raisonnés ou non mais, s'il vous plait, ne prenez plus votre corps pour ce qu'il n'est pas. Habillez vous sainement au quotidien, et selon vos activités trouvez ce qui vous permettra de passer une journée toute entière sans penser à vous libérer de vos vêtements, et sourtout ni trop chauds, ni trop légers, ni trop hauts, ni trop serrés. Adaptez vous au climat et choisissez des formes fonctionnelles pour le quotidien. Essayez ce   test 100% eficace : vous n'avez pas envie de  vous changer en rentrant chez vous après12 heures passées dans votre "habitacle" alors bravo vous êtes sur la bonne voie. Gardez les excès vestimentaires pour les événements plus exceptionnels.

lundi 7 mars 2011

Un vêticament mais qu'est ce que c'est?

Dans mon précédent message j'abordais le sujet délicat du vêticament . C'est une nouveauté tendance qui demande peut-être un décodage. Ce terme  est dans mon esprit un cousin très lointain des alicaments et autres cosmétocaments. Je considère que le vêtement doit être un élément destiné à préserver la santé et non pas à soigner. Dans cette chronique c'est le global tissu /vêtement qui est le principe actif, l'un sans l'autre  n'aurait pas une grande signification.

Le tissu n'est pas un  aide- soignant, tout au plus  une béquille qui  aurait un rôle dans la prévention de  certains maux (dans les hôpitaux par exemple le traitement des draps peut éviter le développement de microbes..)   Le vêticament tel que je l'imagine sort  du contexte habituel des tissus  dits intelligents, qui soignent, qui massent, qui destressent, qui neutralisent les mauvaises odeurs... D'abord parce que la fibre n'est pas la seule chose qui importe, des éléments tels que la forme, la couleur, le poids ont une importance non négligeable. Ils sont à l'origine de votre confort et de votre bien être.
Un tissu est dit intelligent  uniquement parce qu'il a été doté de qualités spécifiques.  Ne nous trompons pas, ce n'est pas à la pharmacie que vous allez acheter votre robe, encore que vous y trouverez des bas de contention, des chaussures médicales, et encore bien d'autres choses ayant un lointain rapport avec l'endroit.

Comme l'être humain aime la nouveauté, comme nous sommes tous plus ou moins à l'affût de ce qui va provoquer le  buzz du jour,  alors les industriels du textiles ont misés juste en mettant en scène les inventions qui rendent les tissus intelligents. Il s'agit d'avancées  technologiques,  qui interfèrent rarement dans notre quotidien, ce sont des gadgets qui font la une des magazines, qui offrent des sujets en or aux journalistes mais qui finalement ne resteront dans notre mémoire que comme une expérience intéressante qui mérite qu'on pousse plus loin que le laboratoire. Un tissu intelligent? une fibre intelligente? qu'est à dire?   Que seraient ils    sans l'intervention humaine, c'est un peu comme si on comparait un robot à un homme, un ordinateur à un cerveau humain. C'est toujours et encore l'homme qui nourrit ces machines avec son intelligence.  Alors "tissus intelligents" ne me parait pas  s'appliquer  à des fils  ou des textiles fabriqués  a partir de  fibres chimiques. c'est l'homme qui est intelligent pas sa création.  Par contre on peut à juste titre considérer la laine, la soie, le chanvre, le lin,  comme des fibres dotées de qualités  intrinsèques qui s'approchent de l'intelligence. Une matière naturelle peut agir sur nos sens et provoquer une émotion  tactile, visuelle mais un tissu synthétique aussi performant soit il, n'a aucune incidence sur notre cerveau au niveau des émotions.  C'est en partie ce qui justifie la course à la nouveauté de l'industrie textile. En cherchant à copier et à améliorer ce que la nature nous offre.  L'idée à germée dans l'esprit de scientifiques dès le début du XVIIIe mais ce n'est qu'au XIXe siècle que l'industrie a commencer à produire des tissus en fibres artificielles. Le but fut d'abord de faire face à une pénurie annoncée de matière première naturelle et dans un second temps d'améliorer les fonctions des tissus puis de produire plus et moins cher. La réussite fut la viscose puis vinrent le polyamide bientôt suivi du polyester et on connaît la suite. Il faut considérer l'ordre des choses avec bienveillance : la nature offre une quantité certe réduite mais incontournable de produits qui feront de magnifiques tissus qu'il s'agisse de la laine, de la soie ou encore du chanvre. Ces fibres sont   chimiquement complexes et en même temps c'est une extraordinaire aventure que nous avons eu de cesse de reproduire et d'améliorer, mais le plus est parfois le moins. Pourquoi inventer un ingénieux système qui rend un tissu insensible aux rayons nocifs du soleil, demande des années de recherches, des sommes énormes investies, et un prix de vente évidement élevé, alors que le chanvre qui pousse naturellement, sans épuiser la terre, sans avoir recours à des pesticides ou des engrais, va de par sa structure protéger votre corps des rayons ultra violet. Les fibres chimiques sont indispensables à notre vie quotidienne  par habitudes, par facilité d'entretien, par commodité, mais   elles ne sont pas la panacée annoncée à grand renfort de publicité.  On ne peut plus vivre comme nos grand parents, la technique nous aide mais aussi nous affaibli physiquement. Face à la nature extrême, froid, chaleur, vent, pluie... notre corps  n'est plus capable d'affronter la nature sans avoir recours à un  vêtement, ceci est vrai pour les citadins essentiellement, privés de nature 11 mois sur 12, bien que la mondialisation participe à cette métamorphose. Le remède ce sont les industriels plus que les médecins qui les proposent : les vêtements, jeans, chemises, t shir, les mêmes dans le monde entier, peut importe le climat ou l'altitude...   C'est une explication non conventionnelle de la consommation  qui devient une obligation et non plus un plaisir.
Notre vie est grandement facilité par la technique, on tourne un bouton on a de la musique, on appuie sur une touche et le pain est grillé, le café est chaud, le linge lavé et séché, un coup de fil et la pizza est livrée...Je suis dans ce cas comme vous, moi aussi je déteste repasser, moi aussi j'aime que mes vêtements soient légers et robuste lorsque je voyage, moi aussi je profite du modernisme... Mais  pourquoi faire un choix? On peut avoir un peu de tout dans sa garde robe , des articles en fibres naturelles à même la peau, des articles en fibres chimiques pour les vêtements de protection par exemple.    Nouveauté ne rime pas  toujours avec progrès.
 Pour choisir votre mode, il faut  vous connaître, savoir différencier les fibres textiles, décoder les étiquettes de composition , savoir ce qui vous va et ce qui ne vous convient pas. C'est un vaste programme mais je vous engage à vous y plonger et vous éviterez ainsi  des douleurs engendrées par un vêtement mal conçu , des erreurs de casting, des achats inopportuns et des regrets qui encombreront vos placards et  le temps consacré au shopping se transformera en un instant de  plaisir.